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01/11/2024
La célébration de Mahā Shivarātri trouve ses origines dans l'histoire et la spiritualité profonde de la tradition hindoue. Cette nuit sacrée est un moment de connexion intense avec la conscience de Shiva, le destructeur bienveillant de la Trinité hindoue. Les dévots se rassemblent pour apporter des offrandes, prier, méditer et chanter des mantras, cherchant à atteindre un état de transcendance spirituelle.
La signification de cette célébration réside dans la dualité de Shiva en tant que destructeur et reconstructeur. Shiva est vénéré pour sa capacité à détruire l'ignorance et les illusions, ouvrant ainsi la voie à la renaissance et à la régénération. Cette nuit spéciale symbolise le cycle éternel de la vie, de la mort et de la renaissance, invitant les fidèles à méditer sur l'impermanence de l'existence et la nécessité du renouveau.
La pratique du jeûne et de la veille durant Mahā Shivarātri a une valeur symbolique profonde. Le jeûne purifie le corps et l'esprit, permettant aux dévots de se concentrer pleinement sur leur dévotion envers Shiva. La veille toute la nuit symbolise la vigilance spirituelle et l'attente de l'aube, représentant la lumière qui dissipe les ténèbres de l'ignorance.
Les offrandes rituelles faites sur le lingam de Shiva revêtent une importance symbolique majeure. Chaque élément de l'offrande, des feuilles de bilimbi à la pâte de vermillon, est chargé de sens et de vertu, visant à honorer et apaiser la divinité. Ces pratiques ancestrales renforcent le lien spirituel entre les dévots et Shiva, créant une atmosphère de dévotion et de respect profond.
La Trinité hindoue est un concept central dans la religion hindoue, composée de trois divinités principales : Brahma, Vishnu et Shiva. Chacun de ces dieux représente une fonction primordiale dans l'univers et joue un rôle spécifique dans le cycle de la vie, de la création à la destruction.
Brahma est le créateur de l'univers, responsable de donner naissance à toute forme de vie et de matière. Il incarne le commencement, la genèse de toute existence. Vishnu, quant à lui, est le protecteur et le préservateur de l'ordre cosmique. Il veille à maintenir l'harmonie et l'équilibre dans l'univers en intervenant lorsque cela est nécessaire.
Au sein de cette trinité, Shiva occupe une place unique en tant que destructeur et régénérateur. Contrairement à Brahma et Vishnu, dont les rôles sont plus positifs, Shiva est associé à la destruction, à la transformation et au renouveau. Sa fonction est essentielle pour permettre le cycle de la vie et de la mort, la fin d'un cycle pour en initier un nouveau.
Shiva incarne la dualité de la vie, symbolisant à la fois la mort et la régénération. Sa capacité à détruire est intimement liée à sa capacité à recréer, à permettre de nouvelles opportunités et de nouveaux départs. C'est pourquoi il est vénéré pour sa capacité à purifier et à transformer, à libérer des attachements pour mieux renaître.
Par ses attributs tels que le trident et le lingam, Shiva représente la force de la destruction nécessaire pour permettre la création et la renaissance. Son rôle de destructeur n'est pas perçu de manière négative, mais comme une étape incontournable du cycle de la vie, où la mort conduit à une nouvelle naissance.
Selon la légende, un pauvre homme et grand dévot de Lord Shiva cherchait du bois de chauffage dans une forêt. Lorsque la nuit tomba, il n’y avait pas de lune et il ne retrouva pas son chemin pour rentrer chez lui. Durant la nuit, il entendit le cri de tigres. Effrayé, il grimpa dans l’arbre le plus proche (un bilimbi, considéré comme arbre sacré de Shiva) afin de se mettre en sécurité et d’attendre le lever du jour. Affamé et assoiffé, l’homme pleurait sur son triste sort en pensant à sa femme et son fils qu’il avait laissés seuls pour la nuit. Pour faire passer le temps, il cueillit les feuilles de l’arbre et les laissa tomber à terre en chantant le nom de Shiva.
Au petit matin, lorsqu’il descendit de son arbre, le pauvre homme découvrit que ses larmes et les feuilles étaient tombées sur un lingam de Shiva. Lord Shiva prit les feuilles pour une archana (offrande de fleurs), les larmes de l’homme pour une abhisheka (bain sacré) et les chants pour un appel à l’aide. Sans le savoir, l’homme avait vénéré le Seigneur Shiva. Pour le remercier, Shiva offrit à l’homme de retrouver son chemin et d’être réincarné en un roi riche, bon et puissant dans sa prochaine vie. Depuis cette histoire, chaque année, à la même date du calendrier hindou, on célèbre Maha Shivaratri, la nuit de Shiva.
La légende du dévot et l'arbre sacré est un récit emblématique de la dévotion et de la grâce divine dans la tradition hindoue. Elle met en lumière la puissance de la foi et la bienveillance de Shiva envers ses fidèles: le pauvre homme, cherchant du bois de chauffage dans l'obscurité de la nuit sans lune, illustre la quête spirituelle souvent semée d'embûches. Sa détresse et sa dévotion sincère le conduisent à vénérer involontairement Shiva, démontrant ainsi que la connexion avec la divinité peut se manifester dans les moments les plus inattendus et modestes de la vie quotidienne.
Cet épisode souligne également la notion de karma et de rétribution divine. Par sa pureté d'intention et son acte de dévotion spontané, l'homme est béni par Shiva, qui lui accorde une nouvelle vie empreinte de richesse et de pouvoir, symbolisant la récompense pour sa foi inébranlable.
La célébration annuelle de Maha Shivaratri, inspirée de cette légende, devient ainsi un rituel de gratitude envers Shiva et une occasion pour les fidèles de renouveler leur engagement spirituel. C'est un moment de recueillement, de méditation et de jeûne pour honorer la divinité et se connecter à sa conscience suprême.
Parvati, l'épouse de Lord Shiva, joue un rôle crucial dans la célébration de Shivaratri. Selon la légende, Parvati a prié et médité toute la journée de Shivaratri pour assurer la sécurité et le bien-être de son mari pendant cette nuit spéciale dédiée à Shiva. Son dévouement et sa dévotion envers Shiva sont exemplaires, symbolisant l'amour et la protection conjugale.
Cet acte de Parvati influence profondément les pratiques des femmes pendant Shivaratri. Les femmes mariées voient en Parvati un modèle de dévotion et de soutien envers leur propre mari. Elles prient pour la santé, la longévité et la prospérité de leur conjoint, suivant ainsi l'exemple de Parvati qui veille sur Shiva.
De plus, les femmes célibataires considèrent Shivaratri comme une occasion propice pour prier en vue d'obtenir un mari idéal, à l'image de Shiva. Elles cherchent à s'inspirer de la relation sacrée entre Parvati et Shiva, espérant trouver un partenaire compatible et protecteur.
La dévotion de Parvati lors de Shivaratri souligne l'importance de l'union sacrée et de la protection conjugale dans la tradition hindoue. Les femmes, qu'elles soient mariées ou célibataires, trouvent en Parvati une figure emblématique de la force féminine, de la dévotion et de la prière pour le bien-être de leur famille et de leur futur.
Les rituels de jeûne et de veille lors de la célébration de Mahā Shivarātri revêtent une importance capitale dans la pratique des dévots. Le jeûne, observé tout au long de la journée précédant la nuit de Shivaratri, symbolise le sacrifice et la purification de l'âme. En s'abstenant de nourriture, les fidèles montrent leur dévotion et leur volonté de se connecter pleinement à la spiritualité de l'événement.
La veille nocturne, qui accompagne le jeûne, est un moment de méditation intense et de connexion profonde avec l'énergie de Shiva. Les dévots se rassemblent dans les temples pour prier, méditer et chanter des mantras toute la nuit. Cette pratique vise à atteindre un état de conscience supérieur, à se libérer des attachements terrestres et à se rapprocher de la divinité.
Le jeûne et la veille symbolisent également la lutte contre les forces négatives et la recherche de purification intérieure. En s'abstenant de nourriture et en restant éveillés toute la nuit, les dévots renforcent leur détermination et leur connexion spirituelle. C'est un moment propice pour se recentrer, se purifier et renouveler son engagement envers la spiritualité.
Par ces pratiques rigoureuses, les dévots cherchent à transcender les limites du corps et de l'esprit, à se libérer des entraves matérielles et à atteindre un état de béatitude et de communion avec Shiva. Le jeûne et la veille sont des moments d'introspection profonde et de transformation spirituelle, offrant aux participants l'opportunité de se purifier, de se renouveler et de se rapprocher de la conscience divine.
Les offrandes faites à Shiva lors de Mahā Shivarātri revêtent une importance spirituelle profonde, chacune ayant un symbolisme particulier. Parmi ces offrandes, les feuilles de bilimbi jouent un rôle crucial. Ces feuilles, considérées comme apaisantes pour la divinité au sang chaud, symbolisent la purification de l'âme et la connexion avec la nature.
La pâte de vermillon, utilisée lors de la puja offerte au Seigneur Shiva, représente la vertu et la pureté. En l'appliquant sur le lingam, les dévots expriment leur aspiration à la spiritualité et à la transcendance des désirs terrestres.
Les offrandes alimentaires, destinées à la longévité et à la satisfaction des désirs, incarnent la gratitude envers la divinité pour ses bienfaits et sa protection. Elles symbolisent également l'abondance et la prospérité dans la vie des fidèles.
L'encens, offert lors de la célébration, est un symbole d'abondance et de purification. Sa fumée parfumée embaume l'atmosphère et crée une ambiance propice à la méditation et à la connexion spirituelle.
Enfin, la lampe allumée, représentant l'acquisition du savoir, éclaire le chemin des dévots vers la sagesse et la connaissance. Elle incarne la lumière divine qui dissipe les ténèbres de l'ignorance.
Les feuilles de bétel, témoignant de la satisfaction des plaisirs profanes, rappellent aux fidèles l'équilibre entre les plaisirs terrestres et la quête spirituelle. Elles symbolisent l'harmonie entre le matériel et le spirituel dans la vie quotidienne des dévots.
Les femmes jouent un rôle essentiel lors de la célébration de Shivaratri. Leur participation active dans les rituels démontre leur dévotion et leur engagement envers la famille et la tradition. Pendant cette journée sacrée, les femmes prient avec ferveur pour le bien-être de leur mari et de leurs fils, suivant ainsi une pratique ancestrale transmise de génération en génération.
La prière des femmes pendant Shivaratri est empreinte de significations profondes. Elles implorent la protection et la santé de leur famille, cherchant à attirer les bénédictions divines pour assurer l'harmonie et la prospérité au sein du foyer. Leur dévotion sincère se manifeste à travers des gestes symboliques et des offrandes rituelles, renforçant ainsi les liens familiaux et spirituels.
Parvati, l'épouse de Shiva, incarne l'archétype de la femme dévouée et protectrice. Les femmes s'inspirent de sa force et de sa détermination pour affronter les défis de la vie quotidienne et pour soutenir leurs proches dans les moments difficiles. Elles trouvent en Parvati un modèle de grâce et de compassion, les guidant dans leur rôle de piliers de la famille.
La tradition de prier pour un mari parfait ou pour un fils digne de Shiva reflète l'idéal de stabilité et de pureté recherché par les femmes hindoues. En se connectant à l'énergie divine de Shiva à travers la méditation et les rituels, les femmes renforcent leur propre spiritualité et leur lien intime avec la tradition shivaïte.
Exploration de la connexion entre les pratiques de Shivaratri et le yoga révèle une profonde interrelation entre ces deux traditions anciennes. Le yoga, une discipline millénaire visant à l'union du corps, de l'esprit et de l'âme, trouve en Shivaratri une occasion privilégiée de renforcer sa dimension spirituelle.
Le jeûne et la méditation pratiqués lors de Shivaratri sont en parfaite harmonie avec les principes du yoga. Le jeûne purifie le corps et l'âme, favorisant ainsi la concentration et la connexion intérieure. La méditation, quant à elle, permet d'approfondir la conscience de soi et d'entrer en contact avec des dimensions supérieures de l'existence.
La nuit entière passée en prières, méditations et chants de mantras pendant Shivaratri représente une immersion totale dans la spiritualité, une pratique intense qui rappelle les séances prolongées de méditation et de yoga visant à l'élévation de la conscience.
La symbolique du lingam, associé à Shiva, trouve également un écho dans le yoga. Le lingam représente la force créatrice de l'univers, l'énergie primordiale qui anime toute chose. Dans la pratique du yoga, cette énergie est canalisée à travers les postures (asanas) et la respiration (pranayama) pour éveiller la force vitale (kundalini) et atteindre l'union avec le divin.
En combinant les rituels sacrés de Shivaratri avec les pratiques yogiques, les dévots peuvent intensifier leur quête spirituelle, se connecter plus profondément avec leur essence divine et progresser sur le chemin de la réalisation de soi.
Dans le shivaisme contemporain, la célébration de Shivaratri revêt une importance capitale. Cette fête traditionnelle joue un rôle essentiel dans la préservation des anciennes pratiques et croyances liées à Shiva. En effet, en honorant Shiva lors de la grande nuit de Shivaratri, les adeptes perpétuent les rituels et les enseignements transmis depuis des générations, assurant ainsi la pérennité de la tradition shivaïte.
La célébration de Shivaratri dans le shivaisme moderne est également un moment privilégié pour approfondir la compréhension des enseignements de Shiva et pour renforcer la connexion spirituelle avec cette divinité majeure de l'hindouisme. Les pratiques méditatives, les chants de mantras et les offrandes effectuées lors de cette nuit spéciale permettent aux fidèles de se recentrer sur les valeurs et les principes véhiculés par Shiva, favorisant ainsi une transformation intérieure profonde.
De nos jours, Shivaratri est également l'occasion pour les adeptes du shivaisme de se rassembler, d'échanger et de partager leur dévotion envers Shiva. Cette communion spirituelle renforce le sentiment d'appartenance à une communauté religieuse et favorise l'échange de connaissances et d'expériences entre les pratiquants.
Shivaratri est un événement d'une grande importance dans l'astrologie hindoue. Cette célébration est étroitement liée aux positions planétaires et à l'influence des astres sur la vie des individus. Selon les croyances, la nuit de Shivaratri est considérée comme particulièrement propice pour effectuer des rituels spirituels et des pratiques de méditation visant à attirer les bénédictions et la protection de Shiva.
Les pratiquants de l'astrologie voient en Shivaratri une occasion unique pour renforcer leur connexion avec les énergies cosmiques et aligner leur karma avec les forces universelles. Certains astrologues recommandent des mantras spécifiques à réciter pendant cette nuit sacrée pour bénéficier pleinement des vibrations célestes et des influences planétaires positives.
De plus, dans l'astrologie védique, Shivaratri est associée à la planète Mercure (Budha) et à la maison astrologique du Soleil (Surya). Cette connexion cosmique est interprétée comme une opportunité de purification des énergies et de transformation intérieure profonde.
Les pratiques spirituelles actuelles lors de Shivaratri intègrent souvent des consultations astrologiques pour orienter les dévots dans leurs démarches spirituelles et les aider à comprendre les implications astrologiques de leurs actions et de leurs prières pendant cette période sacrée.
En conclusion, Mahā Shivarātri demeure un pilier essentiel de la spiritualité hindoue, offrant aux fidèles une occasion précieuse de se connecter à la conscience de Shiva et de renouveler leur dévotion envers cette divinité majeure. Les légendes associées à Shivaratri, les pratiques rituelles observées et l'impact de cette célébration sur la spiritualité moderne soulignent l'importance continue de cet événement dans la vie des adeptes du yoga et de l'hindouisme. Que la lumière de Shiva illumine votre chemin dans cette quête spirituelle.
ASSO YOG'ART
30/10/2024
Dans la mythologie hindoue, Brahmâ occupe une place primordiale en tant que créateur de l'univers et maître des dieux. Il est vénéré comme le dieu de la création, responsable de donner naissance à tout ce qui existe. Brahmâ est souvent représenté avec quatre visages, symbolisant les quatre Vedas, les textes sacrés de l'hindouisme, dont il est le gardien et le protecteur.
Son rôle de créateur le distingue des autres divinités hindoues, car il incarne le pouvoir de donner vie et forme à l'univers. Dans la légende, Brahmâ décide de retirer le pouvoir divin aux hommes pour les protéger de leur propre arrogance. Cette décision met en lumière sa sagesse et sa capacité à agir pour le bien de l'humanité, même si cela implique des sacrifices.
La symbolique associée à Brahmâ réside dans sa capacité à créer l'harmonie et l'équilibre dans l'univers. Son rôle de maître des dieux lui confère une autorité suprême, mais aussi la responsabilité de veiller à ce que l'ordre cosmique soit préservé. Les récits mythologiques mettent en avant sa sagesse et sa clairvoyance, faisant de lui un guide spirituel pour les croyants.
Dans la culture hindoue, les contes et légendes occupent une place centrale en tant que véhicules de transmission de la sagesse et des valeurs spirituelles. Ces récits ancestraux sont bien plus que de simples histoires ; ils sont des enseignements profonds qui permettent de transmettre des connaissances essentielles sur la vie, la morale et la spiritualité.
Les contes et légendes hindous sont imprégnés de symboles et de significations qui guident les croyants sur le chemin de la compréhension de l'univers et d'eux-mêmes. Chaque récit renferme des leçons morales et des principes spirituels qui aident à forger l'identité et la conduite des individus au sein de la société.
En explorant ces récits, les hindous peuvent approfondir leur connaissance des divinités, des cycles de la vie, de la mort et de la renaissance, ainsi que des valeurs telles que la compassion, la vérité et la justice. Les contes et légendes offrent un miroir dans lequel chacun peut se reconnaître et trouver des réponses aux questionnements existentiels.
Dans la perspective de la légende hindoue, l'idée fondamentale que chaque individu porte en lui une parcelle de divinité soulève des questionnements profonds sur la nature de l'humanité. Cette croyance ancestrale suggère que la puissance divine est intrinsèquement liée à l'être humain, mais demeure dissimulée, attendant d'être révélée par une introspection profonde.
La notion de divinité enfouie en chacun de nous invite à réfléchir sur la responsabilité et la conscience de soi. En reconnaissant cette part divine, l'homme est appelé à cultiver des valeurs telles que la bienveillance, la compassion et la sagesse, afin de manifester pleinement sa nature sacrée.
Cette perspective souligne également l'importance de l'exploration intérieure et du développement personnel. En se tournant vers son intériorité, l'homme peut accéder à des niveaux de conscience supérieurs et révéler progressivement sa véritable essence divine.
Par conséquent, la quête de la divinité intérieure devient un voyage spirituel et philosophique, où la connaissance de soi et la recherche de l'élévation spirituelle occupent une place centrale. C'est en se connectant à sa propre divinité que l'homme peut trouver un sens profond à son existence et s'épanouir pleinement dans sa quête de transcendance.
Les dieux mineurs ont proposé différentes solutions pour cacher la divinité de l'homme, mais Brahmâ les a toutes rejetées. La première idée était d'enterrer la divinité dans la terre, mais Brahmâ a jugé que l'homme la trouverait facilement en creusant. Ensuite, l'idée de la cacher dans les profondeurs des océans a été évoquée, mais Brahmâ a estimé que tôt ou tard, l'homme explorerait les océans et la retrouverait. Ces propositions montrent la réflexion des dieux mineurs sur des lieux inaccessibles, mais Brahmâ a souligné la capacité de l'homme à les atteindre.
Finalement, la décision de cacher la divinité au plus profond de l'homme lui-même a été prise. Brahmâ a expliqué que c'était le seul endroit où l'homme ne penserait jamais à chercher. Cette stratégie souligne l'importance de l'introspection et de la connaissance de soi pour découvrir sa propre divinité. Ainsi, la légende met en lumière la quête intérieure de l'homme pour retrouver sa nature divine, un voyage spirituel au cœur de soi-même.
La décision de Brahmâ de cacher la divinité au plus profond de l'homme révèle une profonde réflexion sur la nature humaine et sa quête de transcendance. En choisissant de dissimuler ce pouvoir divin à l'intérieur de chaque individu, Brahmâ souligne la capacité intrinsèque de l'homme à trouver la divinité en lui-même, plutôt que de la chercher à l'extérieur.
Cette décision soulève des implications philosophiques majeures. Elle invite à une introspection profonde, incitant chacun à explorer son être intérieur pour découvrir sa propre essence divine. En cachant la divinité au plus profond de l'homme, Brahmâ met en lumière la nécessité de se tourner vers soi-même pour trouver la véritable source de pouvoir et de sagesse.
Cette approche symbolique souligne également l'importance de la connaissance de soi et de la spiritualité dans la quête de sens et d'épanouissement. En se concentrant sur la recherche intérieure, l'homme peut accéder à un niveau de compréhension et de connexion avec l'univers qui transcende les limites de la perception matérielle.
Dans le contexte de la spiritualité contemporaine, la légende hindoue évoquée souligne l'importance de la quête intérieure et de la découverte de soi. Cette quête, ancrée dans des pratiques millénaires telles que le yoga et la méditation, trouve un écho particulier dans notre société en quête de sens et d'équilibre. En s'inspirant de cette légende, les adeptes de ces disciplines cherchent à explorer les profondeurs de leur être, à la recherche de cette divinité cachée en chacun.
Le yoga, par exemple, offre un chemin vers la connaissance de soi à travers la pratique physique, la respiration et la méditation. En se connectant à son corps et à son esprit, le pratiquant se rapproche de sa nature profonde, découvrant des aspects insoupçonnés de lui-même. De même, la méditation, en invitant à l'observation et au lâcher-prise, permet d'explorer les méandres de la conscience et d'accéder à une compréhension plus profonde de son être intérieur.
Cette démarche introspective n'est pas seulement une quête individuelle, mais aussi un moyen de se relier à quelque chose de plus grand que soi. Dans un monde souvent matérialiste et superficiel, la spiritualité contemporaine offre un refuge, une oasis de calme et de réflexion où l'individu peut se retrouver et se reconnecter à sa dimension spirituelle.
L'homme, dans sa quête incessante de sens et de pouvoir, se retrouve souvent confronté à ses propres limites. Malgré les progrès technologiques et scientifiques qui ont repoussé les frontières de l'exploration, il semble persister dans sa recherche à l'extérieur de lui-même, ignorant parfois ce qui réside au plus profond de son être.
Cette tendance à chercher à l'extérieur ce qui se trouve en lui-même peut être observée à différents niveaux de la vie quotidienne. Par exemple, dans la recherche du bonheur et de l'épanouissement personnel, l'homme a souvent tendance à se tourner vers des possessions matérielles, des succès extérieurs ou des relations sociales pour combler un vide intérieur. Cependant, les leçons des anciennes légendes nous rappellent que la véritable plénitude réside en nous, dans la connaissance de soi et l'acceptation de nos propres limites.
En explorant les profondeurs de son âme et en se confrontant à ses peurs et ses désirs les plus profonds, l'homme peut découvrir un trésor caché en lui-même, une source de force et de sagesse insoupçonnée. Cette introspection profonde, loin des artifices du monde extérieur, peut lui permettre de transcender ses limites apparentes et de se connecter à sa véritable essence divine.
La légende hindoue nous offre une profonde réflexion sur la nature humaine et la quête de soi. Pour intégrer sa sagesse dans notre vie quotidienne, il est essentiel de comprendre que la divinité réside en chacun de nous, au plus profond de notre être. Cela nous rappelle l'importance de cultiver l'introspection et de chercher la vérité en nous-mêmes plutôt que de la rechercher à l'extérieur.
En appliquant les enseignements de cette légende, nous pouvons développer notre bien-être personnel en adoptant une attitude de respect envers nous-mêmes et envers les autres. La recherche de la divinité intérieure nous invite à la méditation, à la pratique de la gratitude et à la bienveillance envers tout être vivant.
Se connecter à sa propre divinité intérieure peut également nous aider à surmonter les défis de la vie quotidienne. En cultivant la confiance en soi et en écoutant notre intuition, nous sommes mieux équipés pour prendre des décisions éclairées et pour faire face aux obstacles avec sagesse et calme.
Dans l'histoire de l'humanité, plusieurs personnalités et maîtres spirituels ont incarné les principes de la légende hindoue qui évoque le pouvoir divin caché au plus profond de l'homme. Ces figures inspirantes ont marqué leur parcours de vie par une quête intérieure et une recherche de la divinité de l'homme en eux-mêmes.
Ces figures exceptionnelles, à travers leurs actions et leurs enseignements, ont incarné la sagesse de la légende hindoue en cherchant la divinité au plus profond d'eux-mêmes, inspirant ainsi des générations entières à cultiver les valeurs de l'humanité et de la spiritualité.
En conclusion, la légende du pouvoir divin cache en son sein des enseignements précieux sur la quête de soi et la découverte de notre propre divinité intérieure. En intégrant ces leçons dans notre quotidien et en nous inspirant des figures emblématiques qui ont incarné ces principes, nous pouvons aspirer à une vie plus éclairée et épanouissante. Que cette légende nous rappelle toujours que la plus grande des richesses se trouve en nous, attendant d'être découverte et embrassée.
ASSO YOG'ART
30/10/2024
Virasana tire ses racines de la tradition ancienne du yoga, où chaque posture est chargée de symbolisme et de sagesse.
La posture du guerrier incarne la force intérieure, la détermination et la stabilité. En adoptant Virasana, les pratiquants sont invités à canaliser l'énergie guerrière non pas dans un sens de combat, mais pour affronter les défis de la vie avec courage et équilibre.
Dans la pratique du yoga, Virasana représente l'union entre le corps et l'esprit. C'est un rappel constant de l'importance de la posture et de l'alignement pour atteindre l'harmonie intérieure et la paix mentale. En s'immergeant dans Virasana, les yogis peuvent cultiver la force intérieure et la confiance en soi.
(Guide étape par étape pour adopter correctement la posture de Virasana, avec des conseils pour éviter les erreurs courantes et des astuces pour les débutants.)
Pour réaliser Virasana correctement, commencez par vous asseoir sur les talons en allongeant les pieds derrière vous, de chaque côté des hanches, en redressant bien le dos. Posez les mains sur les cuisses et conservez la position quelques instants en respirant calmement.
Ensuite, inspirez en étirant le dos et les bras au-dessus de la tête. Maintenez la posture en respirant profondément.
Il est essentiel de veiller à garder le dos droit et les épaules détendues tout au long de l'exercice. Assurez-vous que vos genoux ne sont pas trop sollicités et ajustez la position si nécessaire pour éviter toute tension excessive.
Pour les débutants, il est recommandé d'utiliser des accessoires tels qu'un coussin sous les fesses si la position est inconfortable. Progressivement, vous pourrez vous habituer à la posture complète de Virasana.
Évitez de forcer la position et respectez les limites de votre corps. Si vous ressentez une quelconque douleur, relâchez la posture et reprenez-la avec précaution.
En pratiquant régulièrement Virasana, vous renforcerez les muscles du dos, des jambes et des chevilles. Cette posture aide à améliorer la posture globale et à soulager les tensions accumulées dans le corps.
Pour s'adapter à différents niveaux de flexibilité et d'expérience, l'utilisation d'accessoires tels que des blocs et des sangles peut grandement faciliter l'exécution de Virasana.
Les débutante peuvent rencontrer des difficultés à maintenir la posture complète de Virasana en raison de la raideur des hanches ou des genoux. Dans ce cas, l'utilisation d'un bloc sous les fesses peut aider à surélever le bassin, offrant un soutien supplémentaire et permettant une meilleure alignement du dos.
Pour les pratiquants intermédiaires, il est possible d'approfondir la posture en étirant activement les bras vers le haut tout en gardant les épaules basses. L'ajout d'une sangle pour relier les mains derrière le dos peut favoriser l'ouverture des épaules et la stimulation de la cage thoracique.
Les yogis avancés peuvent explorer Virasana dans sa forme la plus intense en maintenant la posture pendant des périodes prolongées. Ils peuvent également expérimenter en inclinant légèrement le buste en avant pour intensifier l'étirement des quadriceps et des hanches.
En adaptant Virasana à chaque niveau, il est possible de progresser de manière sûre et efficace dans sa pratique du yoga. L'écoute attentive de son corps et l'ajustement des postures en fonction de ses besoins individuels sont essentiels pour tirer pleinement parti des bienfaits de cette posture emblématique.
Virasana, la posture du guerrier, offre une multitude de bienfaits physiques lorsqu'elle est pratiquée régulièrement. Tout d'abord, elle contribue à améliorer la souplesse du corps en étirant les muscles, les ligaments et les articulations. Cette flexibilité accrue aide à prévenir les blessures et à maintenir une mobilité optimale.
En plus de la souplesse, Virasana renforce efficacement le dos et les jambes. En maintenant la posture correcte, les muscles dorsaux et des jambes sont sollicités, ce qui favorise un renforcement musculaire progressif. Un dos et des jambes forts sont essentiels pour maintenir une bonne posture et prévenir les maux de dos.
Un autre avantage notable de la pratique de Virasana est le soulagement des douleurs articulaires. En étirant les articulations et en favorisant une meilleure circulation sanguine, cette posture aide à réduire les inflammations et les raideurs articulaires. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant de problèmes articulaires chroniques.
Virasana, la posture du guerrier, a un impact significatif sur la santé mentale. En explorant ses effets, on constate qu'elle joue un rôle essentiel dans l'amélioration de la concentration. En pratiquant régulièrement Virasana, les pratiquants peuvent renforcer leur capacité à se concentrer sur une tâche donnée, à maintenir leur attention et à développer une plus grande clarté mentale.
En outre, cette posture contribue à réduire le stress. En se plongeant dans Virasana, les tensions mentales et émotionnelles peuvent se dissiper progressivement. La combinaison de la respiration contrôlée et de la posture physique favorise la relaxation, permettant au pratiquant de se libérer des pressions quotidiennes et de retrouver un équilibre intérieur.
Par ailleurs, Virasana favorise un sentiment de paix intérieure. En se connectant à son corps et à sa respiration à travers cette posture, le pratiquant peut expérimenter un état de calme profond. Cela aide à apaiser l'esprit, à cultiver la sérénité et à développer une harmonie intérieure.
Intégrer la posture de Virasana dans la pratique du pranayama offre de nombreux avantages pour améliorer la respiration et la méditation. En adoptant Virasana, tu ouvres ton corps et ton esprit à une meilleure réception de l'énergie vitale à travers la respiration contrôlée du pranayama. Cette posture favorise une position stable et confortable pour concentrer son attention sur la circulation de l'air et l'expansion de la cage thoracique.
En pratiquant le pranayama en conjonction avec Virasana, on peut observer une amélioration significative de ta capacité respiratoire. La respiration profonde et consciente permet d'oxygéner efficacement ton corps, favorisant ainsi un état de calme et de clarté mentale propice à la méditation.
La combinaison de Virasana et du pranayama renforce la connexion entre le corps et l'esprit, facilitant la concentration et l'ancrage pendant la méditation. Cette pratique régulière contribue à équilibrer les énergies internes, favorisant un état de bien-être global et une meilleure gestion du stress au quotidien.
Intégrer Virasana dans une séance de yoga peut apporter de nombreux bienfaits physiques et mentaux. Cette posture, également connue sous le nom de posture du guerrier, est idéale pour renforcer les jambes, ouvrir la poitrine et améliorer la concentration. Pour créer une séance de yoga autour de Virasana, vous pouvez commencer par une salutation au soleil pour échauffer le corps en douceur. Ensuite, enchaînez avec des postures de flexion avant pour étirer le dos et les jambes, préparant ainsi le corps à entrer en Virasana.
Une fois dans Virasana, portez votre attention sur leur respiration, maintenez la posture avec grâce et stabilité. Vous pouvez varier la séance en ajoutant des variations de Virasana, telles que Virabhadrasana, pour renforcer davantage les jambes et les bras.
Pour une approche plus méditative, terminez la séance en invitant les participants à pratiquer la méditation assis dans la posture du lotus ou en Shavasana. Cela permettra d'intégrer les bienfaits physiques de Virasana avec une dimension mentale de calme et de concentration.
Pour maintenir une pratique régulière et efficace de Virasana , il est essentiel de cultiver la régularité dans vos sessions de yoga . La constance permettra à votre corps et votre esprit de s'habituer progressivement aux bienfaits de cette posture.
La progression graduelle est un autre aspect crucial pour une pratique bénéfique de Virasana . Ne cherchez pas à forcer votre corps dès le début, mais plutôt à écouter ses signaux et à avancer pas à pas. Commencez par des séances courtes et augmentez progressivement la durée et l'intensité de votre pratique. Cette approche progressive favorisera une meilleure adaptation de votre corps.
L'écoute de son corps est une compétence essentielle à développer lors de la pratique de Virasana . Soyez attentif aux sensations que vous ressentez pendant et après la posture.
Virasana offre une multitude de bienfaits pour le corps et l'esprit, allant de l'amélioration de la souplesse à la réduction du stress et à l'amélioration de la concentration. Intégrez Virasana dans votre routine de yoga pour renforcer votre pratique et cultiver un sentiment de paix intérieure. N'oubliez pas de suivre nos conseils pour une pratique régulière et efficace, en écoutant toujours les besoins de votre corps.
ASSO YOG'ART
28/08/2024
Ardha Matsyendrasana, trouve ses origines dans la tradition millénaire du yoga. Son nom est une référence à Matsyendra, un sage mythique et légendaire. Chaque posture porte en elle une signification profonde et symbolique. Ardha Matsyendrasana incarne la fusion de la force et de la souplesse, représentant l'équilibre entre les énergies masculine et féminine. Cette posture est associée à la purification du corps et de l'esprit, favorisant l'harmonie intérieure et la circulation de l'énergie vitale, le prana. Ardha Matsyendrasana, en tant que posture de torsion, permet de libérer les tensions accumulées dans la colonne vertébrale et d'activer les chakras, centres énergétiques du corps.
La posture de la demi-torsion vertébrale, Ardha Matsyendrasana, sollicite un ensemble de muscles et articulations essentiels pour son exécution. Au niveau de la colonne vertébrale, cette posture engage principalement les muscles paravertébraux, tels que le grand dorsal, le grand rond, et les muscles spinaux, permettant ainsi une rotation et une flexion latérale de la colonne vertébrale. Les épaules sont également fortement impliquées dans Ardha Matsyendrasana. Les muscles deltoides, les trapèzes et les muscles de la coiffe des rotateurs travaillent pour maintenir l'équilibre et soutenir la torsion du haut du corps. Cette activation musculaire contribue à renforcer les épaules et à améliorer leur flexibilité.
En ce qui concerne la cage thoracique, la posture de la demi-torsion favorise une ouverture profonde de cette zone. Les muscles intercostaux, responsables de l'expansion et de la contraction de la cage thoracique lors de la respiration, sont sollicités, ce qui peut améliorer la capacité respiratoire et la mobilité de la cage thoracique.
Ardha Matsyendrasana, joue un rôle essentiel dans l'amélioration de la souplesse du haut du corps. En effet, cette posture permet de solliciter la colonne vertébrale de manière unique, en la mobilisant dans des positions inhabituelles de la vie quotidienne. Cette action favorise une meilleure mobilité de la colonne, essentielle pour maintenir une bonne santé vertébrale et prévenir les raideurs. De plus, Ardha Matsyendrasana étire efficacement les muscles du dos, des épaules et du cou. Ces étirements profonds contribuent à assouplir ces zones souvent tendues et contractées, résultant d'une posture sédentaire ou de mauvaises habitudes de mouvement. En pratiquant régulièrement cette posture, on observe une augmentation significative de la flexibilité et de l'amplitude de mouvement dans le haut du corps.
Par conséquent, en intégrant Ardha Matsyendrasana dans sa pratique de yoga, on peut progressivement constater une amélioration notable de la souplesse globale du haut du corps. Cette souplesse accrue non seulement permet d'exécuter plus aisément d'autres postures et mouvements, mais elle contribue également à prévenir les tensions musculaires et les douleurs associées à une faible flexibilité.
La posture de la demi-torsion (Ardha Matsyendrasana) joue un rôle essentiel dans l'ouverture de la cage thoracique et des hanches. En se tordant délicatement dans cette position, la pression exercée entre le coude et le genou permet d'étirer profondément les muscles et les articulations de la cage thoracique, favorisant ainsi une meilleure amplitude respiratoire et une libération des tensions accumulées. Concernant les hanches, la posture de la demi-torsion agit en étirant les muscles et les ligaments autour de cette articulation clé du corps. En ouvrant les hanches, on améliore la flexibilité et la mobilité de cette zone souvent sujette à la raideur, ce qui peut avoir un impact positif sur la posture globale et la santé du bas du dos.
Pour maximiser les bienfaits de cette posture, il est recommandé de maintenir une respiration lente et profonde tout au long de l'exercice. En se concentrant sur l'expansion de la cage thoracique à chaque inspiration et en relâchant les tensions à chaque expiration, on favorise un relâchement optimal des muscles et une meilleure ouverture des articulations.
Dans la posture de la demi-torsion, la compression des organes digestifs joue un rôle essentiel dans la stimulation de ces derniers. En exerçant une pression sur les organes tels que l'estomac, le foie, les intestins et le pancréas, vous favorisez une meilleure circulation sanguine et une activation des processus digestifs. Cette compression aide à libérer les toxines et les gaz accumulés, améliorant ainsi la digestion et réduisant les problèmes de ballonnements et de constipation.
L'impact de cette compression va au-delà de la simple stimulation des organes digestifs. En mobilisant la colonne vertébrale et en créant une torsion, vous favorisez également le massage des organes internes, ce qui peut contribuer à renforcer leur fonctionnement. Cette action de compression et de massage aide à réguler le transit intestinal et à maintenir un système digestif sain. En pratiquant régulièrement la posture de la demi-torsion, vous pouvez observer une amélioration de votre digestion, une diminution des problèmes gastro-intestinaux et une sensation de légèreté après les repas. Cette posture est particulièrement bénéfique pour les personnes sujettes aux troubles digestifs, comme les ballonnements, les brûlures d'estomac ou la lourdeur après les repas.
Assurez-vous de bien vous asseoir sur vos ischions, les os sous les fesses, pour une base stable. Commencez par plier la jambe droite et placez votre pied droit à côté du genou gauche. Ensuite, positionnez votre pied droit à l'extérieur de votre genou gauche. Cette étape préparatoire est cruciale pour l'alignement de la posture.
Ensuite, pliez la jambe gauche et glissez votre talon gauche sur le sol jusqu'à le placer à côté de votre fessier droit. Cette action permet de créer un ancrage au sol et d'ouvrir la hanche du côté gauche. Levez le bras gauche vers le ciel et placez la main droite derrière vous, alignée avec votre fessier droit. En engageant les muscles du tronc, effectuez une torsion en amenant votre coude gauche à l'extérieur de votre genou droit.
Veillez à maintenir une légère résistance en pressant votre coude gauche contre votre genou droit et vice versa. Cette opposition crée une stabilité dans la posture tout en favorisant la torsion de la colonne vertébrale.
Pendant l'exercice, concentrez-vous sur l'extension de la colonne vertébrale à chaque inspiration. Sur l'expiration, intensifiez légèrement la torsion en gardant un équilibre entre les ischions ancrés au sol et le sommet du crâne qui s'étire vers le ciel. Imaginez que votre colonne vertébrale est comme une serviette essorée, permettant ainsi une prise de conscience profonde de la torsion et de l'étirement ressenti. N'oubliez pas de pratiquer la posture de l'autre côté pour équilibrer les effets sur le corps. La régularité et la précision dans l'exécution de la posture sont essentielles pour en tirer tous les bienfaits.
Tout d'abord, il est recommandé de commencer lentement et progressivement, en écoutant attentivement son corps pour éviter les blessures et permettre une meilleure compréhension des sensations physiques. Utiliser des supports tels que des coussins, des blocs de yoga ou une chaise peut être bénéfique pour les débutants. Ces outils peuvent aider à maintenir une bonne posture, à réduire la pression sur les articulations et à faciliter l'alignement du corps pendant la torsion. Les ajustements sont essentiels pour garantir une pratique sûre et efficace.
Il est également recommandé de se concentrer sur la respiration pendant la posture. Une respiration consciente et profonde peut aider à relâcher les tensions, à favoriser la concentration et à accompagner le mouvement de torsion en douceur. Enfin, la régularité de la pratique est essentielle pour progresser dans la posture de la demi-torsion. En intégrant Ardha Matsyendrasana dans une routine de yoga régulière, les yogis peuvent observer des améliorations significatives dans leur souplesse, leur force et leur bien-être général.
Pour les pratiquants avancés en yoga, les variations de la posture de la demi-torsion (Ardha Matsyendrasana) offrent la possibilité d'intensifier la torsion et l'étirement, apportant ainsi de nouveaux défis et bienfaits à la pratique. Par exemple, au lieu de simplement placer la main derrière le dos, les pratiquants avancés peuvent chercher à atteindre une prise plus avancée en passant la main sous la cuisse opposée pour attraper l'autre main dans le dos. Cette variation demande une plus grande ouverture des épaules et une torsion plus profonde de la colonne vertébrale.
En travaillant sur ces variations avancées, les yogis expérimentés peuvent progressivement renforcer leur souplesse, leur équilibre et leur concentration. Ces variations permettent également de stimuler davantage les organes internes en créant une compression plus intense lors de la torsion.
Des adaptations peuvent être envisagées, comme garder la colonne vertébrale droite sans forcer la torsion ou utiliser des supports tels que des coussins pour maintenir une position confortable. Pour les personnes ayant des problèmes de hanches, il est important de ne pas forcer la rotation et de rester à l'écoute de son corps. Des variations avec des mouvements plus doux et progressifs peuvent être privilégiées pour préserver l'intégrité des articulations.
En cas de limitations physiques importantes, il est possible de pratiquer des versions modifiées de la posture, en adaptant les mouvements pour respecter les capacités et les besoins individuels. Par exemple, des mouvements de rotation plus légers ou des positions assises avec un support peuvent être explorés. L'écoute attentive de son corps, le respect de ses limites et l'adaptation des postures en fonction des besoins spécifiques sont des éléments clés pour une pratique sûre et bénéfique du yoga, même en cas de limitations physiques.
Tout d'abord, les personnes souffrant de problèmes de dos tels que des hernies discales, des lombalgies aiguës ou chroniques, ou des douleurs vertébrales importantes doivent éviter cette posture. De même, les individus ayant des troubles au niveau des hanches, comme de l'arthrose ou des problèmes de mobilité, doivent être prudents avec Ardha Matsyendrasana. La torsion intense exercée sur les hanches peut être contre-productive et entraîner des tensions inutiles, compromettant ainsi la santé articulaire.
En cas de troubles digestifs actifs tels que des inflammations intestinales, des ulcères ou des colites, il est fortement recommandé d'éviter cette posture. La compression des organes digestifs dans Ardha Matsyendrasana peut aggraver ces conditions et perturber le fonctionnement normal du système digestif.
Enfin, les femmes enceintes doivent également éviter la pratique de cette posture, surtout au-delà du premier trimestre de grossesse. Les torsions prononcées peuvent exercer une pression excessive sur l'utérus et le fœtus, ce qui n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Une alternative douce et sécuritaire consiste à pratiquer la torsion assise sur une chaise. Asseyez-vous confortablement sur une chaise stable, tournez votre torse vers la droite en tenant le dossier de la chaise avec vos mains, puis répétez de l'autre côté. Cette variation permet de bénéficier des bienfaits de la torsion tout en étant plus accessible pour les personnes ayant des limitations physiques.
Une autre option est de réaliser des torsions allongées sur le dos. Allongez-vous sur le dos, pliez les genoux et laissez-les tomber doucement d'un côté, en gardant les épaules au sol. Cette position permet d'étirer en douceur la colonne vertébrale et les muscles du dos sans mettre de pression excessive sur les articulations. En cas de difficulté à effectuer des torsions, il est recommandé de se concentrer sur des exercices de mobilisation douce de la colonne vertébrale, tels que les flexions avant et latérales. Ces mouvements aident à maintenir la souplesse de la colonne sans risquer de se blesser.
Ardha Matsyendrasana, joue un rôle essentiel dans l'amélioration de la souplesse du haut du corps. En effet, cette posture permet de solliciter la colonne vertébrale de manière unique, en la mobilisant dans des positions inhabituelles de la vie quotidienne. Elle stimule aussi l’ensemble de l’appareil digestif par un massage qui permet de cibler les organes internes, y compris les reins. Elle confère un assouplissement de la colonne vertébrale et souvent ensuite, après l’avoir pratiquée, un sentiment de relâchement profond. C’est une posture intériorisante et apaisante.
19/08/2024
Selon l’Ayurveda, tout ce que la femme ressent et fait pendant la grossesse a un effet sur le fœtus et déterminera la vie de l’enfant. Par conséquent, un bébé en bonne santé commence par une mère en bonne santé et équilibrée pendant la grossesse.
En général, la grossesse et la période post-partum sont des moments où Vata est déséquilibré en raison de la quantité considérable de changements physiques et psychologiques. C’est aussi une période où Ojas (le produit final le plus subtil de la digestion responsable de l’immunité) doit être à son maximum, et où l’alimentation doit être focalisée à la fois sur la mère et le fœtus. Agni, le feu digestif, est généralement faible et variable pendant la grossesse et un régime simple, digeste et sattvique (pur et bon pour la conscience et l’évolution spirituelle) est essentiel.
Tout ce que la mère absorbe, que ce soit un aliment, une pensée, une émotion ou une image, a un effet important sur le fœtus qui déterminera la personnalité et la constitution de l’enfant. Il est donc de la plus haute importance que la mère s’imprègne d’un environnement positif. Cela inclut un soutien familial aimant, une musique harmonieuse, des aliments sains et doux, des arômes apaisants, des images agréables, etc. Au contraire, il convient d’éviter les contreparties négatives de ces éléments.
Régime ayurvédique pour la grossesse
Ce régime tient compte que Agni (feu digestif) est affaibli et Vata est augmenté, en particulier pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse.
Routine ayurvédique pour la grossesse
Abhyanga
L’auto-massage à l’huile quotidien apaisera et calmera à la fois la mère et son bébé. Utilisez de l’huile d’amande, de sésame ou de l’huile de haute qualité.
Insistez sur le bas de votre dos après sept mois pour réduire les douleurs dorsales. À mesure que votre ventre grossit, demandez à votre partenaire de vous aider. Massez également vos mamelons à partir du huitième mois pour les préparer à allaiter votre bébé.
Il est conseillé d’attendre au moins 20 minutes avant de prendre un bain ou une douche chaude.
Un massage doux des pieds avant de dormir est également conseillé pour équilibrer Vata.
Faite de l’exercice
Essayez de faire une promenade quotidienne de 30 minutes.
Pratiquez les Yoga asanas
Sukhasana
Malasana
Baddha Konasana
Ces trois asanas sont particulièrement recommandées pour la femme enceinte. Ils renforcent et préparent la zone des hanches et de l’aine.
Malasana, pratiqué après la 37e semaine, favorise un accouchement facile et naturel.
Utilisez un traversin ou un coussin si nécessaire.
Pratiquez la méditation chaque jour
La Méditation Transcendantale, technique complètement naturelle et sans effort permet à l’esprit de s’apaiser complètement, d’aller au-delà des pensées, et de devenir la conscience elle-même, le Soi, l’Être. L’expérience de la paix intérieure, du silence, d’un grand bonheur et d’expansion de la conscience est certainement le plus beau cadeau qu’une mère puisse faire pour son bébé. Cette expérience de l’unité, l’état de Yoga, est la plus harmonisante et nourrissante qui soit au niveau spirituel, émotionnel, mental et physiologique.
Écoutez une musique douce et harmonisante
La musique la plus harmonisante qui nous accorde avec les cycles et rythmes de la nature est le Gandharva Veda. Sa forme la plus pure est le Dhrupad.
Le Raga Yaman est le plus indiqué pendant la grossesse. C’est le Raga des passages (d’un monde à un autre).
Vous n’êtes pas obligée de l’écouter. Un fond musical aura une profonde influence apaisante sur vous et votre bébé.
Zia Mohiuddin Dagar – Raga Yaman – Vina
Senior Dagar – Raga Yaman – Vocal
Hariprasad Chaurasia – Raga Yaman – Flute
Pour en savoir plus sur la musique Dhrupad : http://dhrupadmusic.com
Lisez ou écoutez
Des histoires élevantes spirituellement et émotionnellement et qui inspirent la pureté, la générosité, la bravoure, et toutes les qualités que vous aimeriez voir votre enfant développer.
Et encore…
Activités à éviter pendant la grossesse
Plantes ayurvédiques pour la grossesse
Shatavari: il apporte amour et Ojas à la mère et au bébé. C’est une plante ayurvédique rajeunissante qui favorise ou augmente la production de lait de la mère.
Safran: améliore la texture et la couleur de la peau du bébé, renforce son cœur. Consommez-le avec du lait chaud pour de meilleurs résultats.
Réglisse
Description des neuf mois de grossesse par Charaka et Sushruta*
* Les deux principaux auteurs des textes classiques de l’Ayurveda
Signes et symptômes de la grossesse au cours du premier mois
Lourdeur dans l’abdomen avec apparition possible de stries cutanées Augmentation du volume des seins, couleur sombre des mamelons fatigue, évanouissement nausées, perte du goût, salivation, envie d’aliments acides. Sensations de brûlure dans l’estomac et dans le cœur.
PREMIER MOIS
Au cours du premier mois, pendant les sept premiers jours, l’embryon devient “kalaka”, une masse gélatineuse.
A ce stade, le sexe ne se manifeste pas encore. Parallèlement au régime alimentaire, la mère doit prendre du lait en fonction de son pouvoir digestif, elle ne doit recevoir aucun traitement sauf cas particuliers indiqués par le médecin.
DEUXIÈME MOIS
Au cours du 2ème mois, à partir du stade de kalaka (masse gélatineuse) suite à l’action des doshas (Kapha, Pitta et Vata) sur les Mahabutha (les 5 éléments : espace, air, feu, eau, terre), il y a une condensation de l’embryon lui-même. Une forme allongée indique un garçon, tandis qu’une forme de l’embryon plus ronde indique une fille. En plus du régime alimentaire, la mère doit prendre du lait et ne pas recevoir de traitement, sauf indication spécifique du médecin.
Au cours de ce mois, 5 parties du corps commencent à être visibles : la tête, les bras, les jambes et les parties inférieures.
Il existe un tuyau entre le nombril du fœtus et la mère, duquel le fœtus se nourrit comme le fait un champ de l’aqueduc. La mère doit prendre du lait avec du miel et du ghee et ne doit pas recevoir de traitement.
QUATRIÈME MOIS
Toutes les parties du fœtus sont clairement visibles. Le fœtus devient plus stable et la conscience s’établit en lui. Le cœur, qui est le siège de la conscience elle-même se développe. Devenant plus puissant, le cœur commence à manifester ses désirs par l’intermédiaire de la mère. Les désirs de la mère doivent donc être exaucés pour que l’enfant à naître devienne fort et en bonne santé.
Considérant que le cœur du fœtus est d’origine maternelle et qu’il est lié à celui de la mère, les souhaits de la mère bien qu’inappropriés doivent être satisfaits (mais en petites quantités) ainsi que l’administration de substances aptes et saines, sinon cela peut provoquer des anomalies du fœtus. La mère doit prendre du lait avec du beurre et ne doit recevoir aucun traitement.
CINQUIÈME MOIS
Du point de vue de la science moderne, le fœtus est maintenant capable de distinguer : le plaisir, la douleur et la réception de divers stimuli (musique, voix, etc.).
L’activité vitale du fœtus devient évidente. Cetana, la conscience, devient claire. Au cours du 5e mois, le fœtus sort de son existence subconsciente.
La mère doit augmenter la quantité de ghee dans son alimentation et ne recevoir aucun traitement. Au cours de ce mois, la masse fœtale augmente et le fœtus est presque complètement formé.
SIXIÈME MOIS
La peau, les veines, les tendons, les cheveux, les ongles deviennent manifestes. Au cours du 6ème mois, la force et le teint du fœtus augmentent par rapport à ceux du mois précédent ; la mère les apprécie.
Au cours du 6ème mois, Buddhi, la capacité cognitive, l’intellect discriminatoire se manifeste. La mère doit prendre du ghee et des plantes au goût doux et ne doit recevoir aucun traitement.
SEPTIÈME MOIS
Pendant le septième et le mois toutes les parties du fœtus sont maintenant bien développées et la mère se sent facilement fatiguée.
Les doshas sont poussés vers le haut par le fœtus et se localisent dans la région du cœur de la mère, provoquant : hoquet, sensation de brûlure. La mère doit prendre des substances sucrées, du beurre, la nourriture doit contenir peu de sel et peu de graisse, être facile à digérer. Une oléation délicate des cuisses, des seins et de l’abdomen est recommandée.
HUITIÈME MOIS
La mère et le fœtus échangent mutuellement Ojas à travers les vaisseaux porteurs de nutriments.
C’est pourquoi, pendant cette période, la femme enceinte est parfois exaltée et parfois déprimée, tout comme le fœtus.
NEUVIÈME MOIS
N’importe quel jour est bon pour l’accouchement après la fin de ce mois.
NAISSANCE D’UN ENFANT
Namakaranam - La cérémonie de naissance
Le 10ème jour, la mère, après des ablutions dans de l’eau aromatisée, habillée et parée, ayant remercié les Devas, place la tête de son enfant vers le nord ou l’est, tandis que le père a également remercié les Devas, tous deux lui donne des noms.
L’enfant reçoit deux noms : l’un basé sur la constellation au moment de la naissance, l’autre pour être utilisé au quotidien est choisi par la famille.
En conclusion
La chose la plus importante à retenir est que le bonheur de la mère pendant cette période est le nourrissement le plus vital qu’elle puisse donner à son futur bébé.
https://t.me/ayurveda_maharishi
Bertrand Canac
Avec l'aimable autorisation de
13/08/2024
Bhujangasana, également connue sous le nom de la posture du cobra, trouve ses origines dans la tradition ancienne du yoga. Cette position emblématique tire son nom du sanskrit, où 'Bhujanga' signifie 'cobra' et 'asana' désigne une posture. Elle est profondément enracinée dans la symbolique du yoga, représentant la force, la flexibilité et la renaissance. La signification symbolique de Bhujangasana va au-delà de sa forme physique. En adoptant la posture du cobra, les pratiquants sont invités à incarner la puissance de cet animal mythique, symbole de transformation et de régénération. Cette posture incarne l'énergie vitale qui circule à travers la colonne vertébrale, favorisant l'équilibre et l'harmonie du corps et de l'esprit.
Dans la pratique du hatha yoga, Bhujangasana revêt une importance particulière. En s'étirant et en redressant le buste, cette posture ouvre le cœur et libère les tensions accumulées dans le dos. Elle stimule les organes internes, améliore la digestion et renforce la confiance en soi.
Tout d'abord, allongez-vous sur le ventre en étirant les jambes derrière vous, puis écartez les pieds. Ensuite, positionnez les mains de chaque côté à hauteur de la poitrine. Cette placement des mains est fondamental pour assurer un bon alignement du corps et éviter les tensions inutiles pendant l'exercice. Prenez appui sur les mains et inspirez profondément pour redresser lentement le buste et la tête. Le redressement progressif du buste et de la tête demande concentration et contrôle. Veillez à maintenir une respiration calme et régulière tout au long de la montée pour favoriser la relaxation et l'ouverture du haut du corps
Bhujangasana est une pratique essentielle pour améliorer la santé de la colonne vertébrale. En apaisant le dos, cette posture permet de soulager les tensions accumulées et de renforcer les muscles qui soutiennent la colonne vertébrale. En redressant lentement le buste et la tête, Bhujangasana favorise l'alignement de la colonne, ce qui contribue à réduire les douleurs dorsales et à améliorer la posture. La tonification de la colonne vertébrale est un autre avantage majeur de Bhujangasana. En pratiquant régulièrement cette posture, les muscles du dos se renforcent progressivement, ce qui augmente la stabilité de la colonne vertébrale et prévient les risques de blessures. La stimulation des vertèbres et des disques intervertébraux lors de l'exécution de Bhujangasana favorise également la circulation sanguine dans la région lombaire, ce qui contribue à maintenir la santé des disques et des articulations.
Intégrer Bhujangasana dans sa routine de yoga matinale peut donc être bénéfique pour maintenir une colonne vertébrale forte et souple. En combinant les bienfaits de l'apaisement du dos et de la tonification musculaire, cette posture offre une approche holistique pour prendre soin de sa santé vertébrale. Il est recommandé de pratiquer Bhujangasana avec attention et régularité, en écoutant les besoins de son corps et en respectant ses limites pour en tirer le meilleur parti.
Bhujangasana, la posture du cobra, est un exercice essentiel pour renforcer les muscles du dos et améliorer la flexibilité globale du corps. En pratiquant régulièrement Bhujangasana, les muscles dorsaux sont sollicités et renforcés, ce qui contribue à maintenir une colonne vertébrale en bonne santé. Cette posture permet de tonifier les muscles du dos, en particulier les muscles paravertébraux, les trapèzes et les muscles lombaires, favorisant ainsi une meilleure posture et réduisant les risques de douleurs dorsales.
En plus du renforcement musculaire, Bhujangasana aide à améliorer la flexibilité générale du corps. En étirant la colonne vertébrale, les épaules, la poitrine et l'abdomen, cette posture favorise la souplesse des muscles et des articulations. L'extension de la colonne vertébrale dans Bhujangasana contribue à prévenir les raideurs et les tensions, améliorant ainsi la mobilité et la flexibilité du corps. Pratiquer Bhujangasana régulièrement permet donc de maintenir un dos fort et souple, essentiel pour une bonne santé physique et pour prévenir les douleurs dorsales. Cette posture allie renforcement musculaire et assouplissement, offrant ainsi un équilibre idéal pour entretenir la santé et la mobilité de l'ensemble du corps.
La pratique régulière de Bhujangasana a un impact significatif sur le bien-être mental et émotionnel. On constate qu'elle contribue à cultiver un calme intérieur profond. En se concentrant sur la respiration et en étirant le corps de manière contrôlée, Bhujangasana favorise la relaxation de l'esprit et aide à apaiser les pensées agitées.De plus, la pratique régulière de Bhujangasana est bénéfique pour cultiver la sérénité. En s'étirant et en renforçant la colonne vertébrale, on stimule également l'énergie vitale du corps, ce qui se traduit par un sentiment de paix intérieure et de stabilité émotionnelle. Enfin, Bhujangasana contribue à l'harmonie intérieure en favorisant l'alignement du corps et de l'esprit. Cette posture aide à équilibrer les émotions, à libérer les tensions accumulées et à retrouver un état d'unité et de plénitude intérieure.
Conseils pour ajuster la posture du cobra selon votre niveau de flexibilité et de force, avec des variations pour débutants et avancés. Lorsque vous pratiquez Bhujangasana, il est essentiel d'adapter la posture à votre niveau de confort et de capacité physique. Pour les débutants, commencez par soulever le buste et la tête légèrement, en gardant les coudes près du corps pour éviter une tension excessive dans le dos. Concentrez-vous sur l'alignement de la colonne vertébrale et sur la respiration.
Pour les pratiquants plus avancés, vous pouvez intensifier la posture en soulevant le buste plus haut, en étirant davantage la colonne vertébrale et en ouvrant progressivement la poitrine. Assurez-vous de maintenir une respiration régulière et profonde tout au long de l'exercice pour maximiser les bienfaits de Bhujangasana.
Pratiquer Bhujangasana régulièrement peut apporter de nombreux bienfaits à votre routine quotidienne. En le réalisant de préférence le matin, vous stimulez votre corps et votre esprit pour une journée équilibrée et énergique. L'intégrer dans votre routine matinale peut devenir une habitude salutaire, vous permettant de commencer la journée en douceur et en pleine conscience.
Pour inclure Bhujangasana dans une séance de yoga complète, il est essentiel de le placer au début de votre pratique. Cette posture du cobra est idéale pour réveiller en douceur votre colonne vertébrale et préparer votre corps aux postures plus exigeantes qui suivront. En l'intégrant de manière régulière, vous renforcez votre dos, tonifiez vos muscles et améliorez votre posture globale.
Une des erreurs courantes est de forcer le mouvement en redressant brusquement le buste, ce qui peut entraîner des tensions excessives dans la colonne vertébrale. Pour éviter cela, il est essentiel de privilégier un mouvement fluide et progressif, en accord avec les capacités de son corps. Une autre erreur à éviter est de ne pas maintenir une bonne alignement du corps, notamment au niveau des épaules et du bassin. Un désalignement peut provoquer des douleurs et des blessures. Pour corriger cette erreur, il est recommandé de se concentrer sur le placement des mains et de veiller à ce que les épaules restent détendues et alignées pendant toute la posture.
Enfin, une erreur fréquente est de retenir sa respiration pendant la posture, ce qui peut augmenter la tension musculaire et nuire à la fluidité du mouvement. Pour éviter cela, il est primordial de maintenir une respiration régulière et profonde tout au long de Bhujangasana, en synchronisant les mouvements avec l'inspiration et l'expiration.
Dans la pratique du yoga, la régularité et la progression graduelle sont des éléments essentiels pour atteindre des résultats durables et bénéfiques pour le corps et l'esprit. En s'engageant dans une pratique régulière, le yogi permet à son corps de s'adapter progressivement aux postures et aux exercices, favorisant ainsi l'amélioration de sa souplesse, de sa force et de sa concentration. L'approche progressive du yoga encourage également la patience et la discipline. En acceptant que les résultats ne soient pas immédiats mais qu'ils se construisent petit à petit, le pratiquant développe une attitude de persévérance et d'engagement dans sa pratique quotidienne.
En renforçant la colonne vertébrale et en assouplissant le dos, Bhujangasana prépare le corps à aborder des postures plus avancées qui sollicitent ces mêmes zones. Par exemple, la posture de la planche ou celle du chien tête en bas requièrent une bonne stabilité et force dans le dos, ce que Bhujangasana aide à développer. De plus, la respiration consciente et profonde associée à Bhujangasana est un élément clé dans de nombreuses postures de yoga. En apprenant à synchroniser la respiration avec les mouvements du corps dans cette posture, les yogis acquièrent une meilleure compréhension de la coordination entre le souffle et le mouvement, ce qui est bénéfique pour toutes les autres postures.
Enfin, la confiance en soi et la concentration développées en pratiquant régulièrement Bhujangasana se reflètent positivement dans l'exécution d'autres postures. La posture du cobra enseigne la patience, la persévérance et l'alignement du corps, des qualités essentielles pour progresser dans la pratique du yoga et aborder des postures plus avancées en toute sécurité et avec assurance.
Bhujangasana, la posture du cobra, offre une multitude de bienfaits pour le corps et l'esprit. En pratiquant régulièrement cette posture, vous pouvez améliorer la santé de votre colonne vertébrale, renforcer vos muscles dorsaux, augmenter votre flexibilité et trouver un équilibre mental et émotionnel. Intégrez Bhujangasana dans votre routine quotidienne avec les conseils et astuces fournis, et observez les progrès constants dans votre pratique du yoga. Que la posture du cobra vous guide vers une harmonie intérieure et une progression significative dans votre parcours yogique.
26/07/2024
Trikonasana, également connu sous le nom de posture du triangle, tire son nom du sanskrit, "Trikona" signifiant "triangle" et "asana" signifiant "posture". Elle symbolise l'harmonie entre le corps, l'esprit et l'âme, et incarne l'équilibre et la stabilité. Trikonasana revêt une importance particulière en raison de ses effets bénéfiques sur le corps et l'esprit. En pratiquant cette posture, on travaille non seulement sur la force et la souplesse des jambes, mais aussi sur l'ouverture des hanches et le renforcement de la cage thoracique.
La pratique régulière de Trikonasana permet de tonifier les muscles des jambes, d'assouplir les hanches et les jambes, et de soulager les douleurs du dos. Elle contribue à l'alignement du corps, à l'amélioration de la posture et à la concentration de l'esprit.
L'alignement du corps joue un rôle crucial dans l'exécution correcte de cet asana. Pour commencer, veille à garder les pieds bien ancrés au sol, écartés à une distance confortable. L'alignement des jambes est important : la jambe avant doit être bien tendue, tandis que la jambe arrière reste légèrement fléchie pour maintenir l'équilibre.
Les bras doivent être étendus sur les côtés, parallèles au sol, formant ainsi une ligne droite avec les épaules. Le buste doit rester ouvert et tourné vers l'avant, permettant une extension maximale de la colonne vertébrale.
Pendant l'exécution de cette posture, concentrez-vous sur une respiration lente et profonde. Inspirez en étirant les bras et expirez en vous penchant sur le côté, en gardant le souffle régulier et contrôlé. La respiration consciente aide à maintenir la stabilité et la concentration tout au long de la posture.
Tout d'abord, il est recommandé de consacrer quelques minutes à des échauffements spécifiques. Ils visent à assouplir les muscles des jambes, des hanches et du dos, préparant ainsi le corps à adopter la posture de manière optimale. Des mouvements simples d'étirement et de rotation des articulations peuvent être réalisés pour stimuler la circulation sanguine et augmenter la flexibilité.
Assurez-vous de maintenir une respiration régulière et profonde tout au long de la pratique. La respiration consciente favorise la détente et l'ancrage dans la posture, tout en aidant à libérer les tensions.
Veillez à écouter votre corps et à respecter ses limites. Ne forcez pas la posture et adaptez-la à votre niveau de souplesse. Progressivement, avec une pratique régulière, vous pourrez approfondir la position en toute sécurité.
Commencez par redresser le dos et écartez les pieds, tout en inspirant profondément et en étirant les bras sur les côtés. Cette posture du triangle demande de la concentration et de la précision dans les mouvements. Ensuite, pivotez le pied droit sur le côté en expirant, penchez-vous et rapprochez la main droite près du pied ou de la cheville droite. Pendant ce mouvement, inspirez en étirant le bras gauche au-dessus pour maintenir l'équilibre et l'alignement du corps. La respiration calme et régulière est primordiale pour rester ancré dans la posture.
Pour les débutants, il est conseillé de ne pas forcer et d'adapter la profondeur de la flexion en fonction de ses capacités. Les pratiquants avancés peuvent explorer des variations en intensifiant l'étirement et en cherchant à approfondir la connexion entre le haut et le bas du corps.
Trikonasana offre de nombreux bienfaits, notamment en tonifiant les muscles des jambes, en assouplissant les hanches et les jambes, en développant la cage thoracique et en soulageant les douleurs du dos. La pratique régulière de Trikonasana permet d'améliorer la posture et d'augmenter la souplesse du corps.
Une erreur courante est de ne pas aligner correctement les pieds, ce qui peut entraîner une mauvaise posture et une tension inutile dans les jambes et le dos. Pour éviter cela, veillez à aligner vos pieds de manière à former un triangle solide et stable.
Une autre erreur à éviter est de négliger l'ouverture de la cage thoracique. Si vous ne maintenez pas cette ouverture, vous risquez de limiter les bénéfices respiratoires et de ne pas profiter pleinement de l'étirement. Assurez-vous de garder la poitrine ouverte et de respirer profondément pendant la posture.
Enfin, il est essentiel de ne pas forcer la flexion latérale du corps. Trop pousser dans la direction du sol peut entraîner des tensions inutiles et des blessures. Pratiquez avec douceur et respectez les limites de votre corps. L'important est de ressentir l'étirement sans jamais aller au-delà de vos capacités.
Trikonasana offre une multitude de bienfaits physiques qui contribuent à l'amélioration globale de la santé et du bien-être. Tout d'abord, en renforçant les muscles des jambes, Trikonasana permet de développer la stabilité et l'équilibre du corps. Cette force musculaire acquise aide à prévenir les blessures et à maintenir une posture correcte dans la vie quotidienne. En plus de renforcer les jambes, Trikonasana favorise l'assouplissement des hanches. En étirant et en ouvrant cette zone souvent tendue, la posture du triangle contribue à améliorer la mobilité des hanches, ce qui est essentiel pour maintenir une bonne amplitude de mouvement et prévenir les douleurs lombaires.
Par ailleurs, la pratique régulière de Trikonasana conduit au développement de la cage thoracique. Les mouvements d'extension et d'ouverture de la poitrine lors de cette posture permettent d'accroître la capacité respiratoire et d'améliorer la posture en redressant le dos. Une cage thoracique plus développée favorise une respiration plus profonde et efficace, essentielle pour apporter plus d'oxygène au corps et favoriser la relaxation.
La posture du triangle offre une multitude de bienfaits mentaux et émotionnels qui contribuent à l'équilibre intérieur et au bien-être global. L'un des aspects les plus significatifs de Trikonasana est sa capacité à réduire le stress et l'anxiété. En pratiquant régulièrement cette posture, on pourra ressentir une sensation de calme et de sérénité, permettant de libérer les tensions mentales accumulées.
En plus de la relaxation qu'elle procure, Trikonasana favorise également l'amélioration de la concentration et de la clarté mentale. En étirant le corps et en se concentrant sur la respiration, on stimule notre esprit et on renforce ainsi notre capacité à rester focalisé sur l'instant présent. Par ailleurs, la pratique régulière de Trikonasana peut aider à réguler les émotions et à cultiver un état d'équilibre émotionnel. En étirant les muscles et en ouvrant le corps, on libère des blocages énergétiques qui peuvent influencer notre humeur et nos réactions émotionnelles. Cette libération émotionnelle favorise un état d'esprit plus stable et harmonieux, permettant de faire face aux défis de la vie quotidienne avec plus de sérénité.
Pour des progrès significatifs, il est recommandé de pratiquer cette posture du triangle au moins trois à quatre fois par semaine. Concernant le moment idéal pour pratiquer Trikonasana, le matin, la pratique peut vous aider à démarrer la journée avec énergie et clarté d'esprit. En soirée, cette posture peut être bénéfique pour détendre le corps et l'esprit après une journée chargée. En matinée, privilégiez une séance de Trikonasana pour dynamiser votre corps et votre esprit. Vous pourrez ainsi profiter pleinement des bienfaits de cette posture tout au long de la journée. En revanche, en soirée, une pratique plus douce de Trikonasana peut vous aider à relâcher les tensions accumulées et à préparer votre corps au repos nocturne.
En adaptant votre pratique de Trikonasana à votre emploi du temps et à vos besoins, vous pourrez en tirer le meilleur parti et progresser de manière constante dans votre pratique. N'oubliez pas d'écouter votre corps et de respecter ses limites pour une pratique sûre et efficace.
La posture du triangle peut être combinée avec d'autres asanas pour créer une série fluide et harmonieuse. Par exemple, en enchaînant Trikonasana avec Virabhadrasana (la posture du guerrier) et Adho Mukha Svanasana (le chien tête en bas), vous renforcez simultanément vos jambes, votre tronc et vos bras, tout en améliorant votre équilibre et votre concentration.
En associant Trikonasana avec des postures de flexion comme Uttasana (la pince debout) et Janu Sirsasana (la posture de la tête au genou), vous travaillez sur l'assouplissement de votre dos, de vos hanches et de vos ischio-jambiers. Cette combinaison favorise une meilleure circulation sanguine dans ces zones et contribue à soulager les tensions musculaires.
Une séquence de yoga équilibrée peut également inclure des postures de torsion comme Ardha Matsyendrasana (la demi-posture du sage Matsyendra) après Trikonasana. Les torsions aident à stimuler les organes internes, à détoxifier le corps et à améliorer la digestion. En les pratiquant dans cet ordre, vous créez un flux énergétique harmonieux et bénéfique pour votre bien-être global.
La régularité dans la pratique du yoga permet de développer une discipline personnelle solide, favorisant ainsi des progrès constants et durables. En s'engageant à pratiquer Trikonasana à des heures régulières, on crée une routine bénéfique pour le corps et l'esprit. La constance dans l'exercice de Trikonasana est la clé pour en retirer tous les bienfaits. En persévérant dans la pratique, on renforce non seulement les muscles des jambes, mais on améliore également la souplesse des hanches et des jambes. Cette régularité contribue à développer la cage thoracique et à soulager les douleurs dorsales, offrant ainsi un véritable soutien à la santé globale du corps.
La patience est une vertu essentielle dans la pratique du yoga. Comprendre que les progrès sont graduels et demandent du temps permet d'éviter toute forme de frustration. Chaque séance de Trikonasana, même si elle semble identique, apporte des bénéfices subtils et profonds. Il est important de cultiver cette patience pour apprécier pleinement les bienfaits à long terme de cette posture du triangle.
Intégrer Trikonasana dans votre routine de yoga peut apporter des bienfaits physiques et mentaux significatifs. La posture du triangle symbolise l'harmonie entre le corps, l'esprit et l'âme, et incarne l'équilibre et la stabilité. En pratiquant Trikonasana régulièrement, vous renforcerez vos muscles, assouplirez votre corps et apaiserez votre esprit. Pratiquez avec régularité pour optimiser les bienfaits de cette position.
13/06/2024
Prana énergie de vie, où et comment la générer ?
Nous avons vu dans le feuillet 1 que le Prāna est la force qui sous-tend la Vie. Le prana a pour fonction principale de nous maintenir en vie. Cependant, si nous naissons avec un capital prāna, nous en consommons tout au long de notre vie. Il nous faut donc aussi en fabriquer ou en trouver quelque part…
Où ? Comment ? Comment créer, gérer, stocker, utiliser à bon escient le Prana pour notre santé ?
C’est ce que nous allons voir dans ce feuillet 3.
Note importante - 1er mai 2020
Si j'ai pu dire dans de précédents articles que le Prana était inconnu des médecins et des scientifiques en général, et bien les choses ont évolué : Mr Nassim Haramein, physicien de haut vol depuis sa plus tendre enfance, chercheur autodidacte et rigoureux, esprit ouvert à tous les possibles, a bel et bien démontré l'existence du Prana (Qi en médecine chinoise), l'énergie du Cosmos, ainsi qu'une multitude de choses fascinantes qui se groupent dans une théorie : l'Univers Unifié. Théorie qu'il démontre et expérimente quotidiennement, théorie qui est aussi la Vie vécue des yogis, bouddhistes, soufis et autres êtres qui vivent leur spiritualité.
Je reviendrai donc sur ce sujet car si les découvertes de Nassim Haramein ne sont pas réellement nouvelles (il paraît que certains scientifiques avaient avancé ces idées il y a 100 ans mais nous n'étions pas prêts !) il se trouve que l'évolution de nos consciences aidant, nous commençons à devenir capables de les appréhender, de les recevoir et... de les intégrer... Ce qui ne manquera pas de bouleverser nos conceptions du monde dans lequel nous vivons, et donc aussi nos comportements etc. Nous en reparlerons donc d'ici peu... Pour le moment revenons à la gestion de cette énergie que les yogis appellent Prana.
Où trouver le Prana?
Le Prana est présent au sein de toute parcelle de la création. Pour générer du prāna et nous maintenir en vie, nous devons donc soit extraire du prāna depuis d’autres parcelles de la création, par exemple de fruits, légumes, eau, air, terre… soit en créer.
Nassim Haramein démontre également que le prana peut être reçu... de l'espace, "éther" le cinquième élément... Qui loin d'être vide, est en fait plein de conscience et d'énergie... Sujet éminemment passionnant...
Si de nombreuses activités, pensées, émotions consomment notre prana, de nombreuses activités, pensées, émotions peuvent aussi en fabriquer ! Elles ne seront évidemment pas de même nature !
Enfin, de même qu’un moteur tournera mieux avec un carburant de qualité, notre corps (à tous les niveaux) fonctionnera mieux avec un prāna de qualité. Nous privilégierons donc, pour notre santé et notre bien-être en général, un mode de vie qui créé au moins autant de prana qu'il en consomme, voire plus. Et ce prana devra être de belle qualité. Voyons.
Ce qui consomme du Prana
Activités, mode de vie, alimentation, émotions
Toute activité (ou karma) consomme du prāna.
Par « activité » nous entendons mouvement, parole, pensée et émotion.
On ne peut donc pas vivre sans consommer du prana. Mais comme évoqué plus haut, la "qualité" de nos activités influera sur la "qualité" du prana et/ou sur la quantité consommée.
Activités physiques
Le sport consomme du prana (mais par ailleurs génère des endorphines qui créent de la joie qui elle-même crée du prana), le tout est de modérer. Le yoga (postures) est une des rares activités physiques qui crée du prana.
Un mode de vie erratique comme se coucher tard, se lever tard, rester longtemps sur les écrans, la vie en ville en général consomme beaucoup de prana. Le peu de prana qui nous reste est de mauvaise qualité, risqué pour la santé.
Une alimentation malsaine évidemment affecte directement le prana, nourriture industrielle, alcool, excitants etc. Nous croyons nous alimenter, alors que nous puisons sur nos réserves. Et un jour, nous le payons par des maladies...
L’inquiétude, la détresse émotionnelle, l’anxiété, la dépression, et globalement toutes les émotions dites négatives, épuisent nos réserves de prāna, elles nous laissent vides, éreintés.
Ce qui génère du Prana
Activités, mode de vie, alimentation, émotions
Activités physiques:
Le yoga, le taichi, chi gong, danse consciente, action en conscience, sema (danse des derviches tourneurs) et certainement d'autres formes d'exercice physique subtils, créent du prana.
D'autres activités physiques en créent indirectement : elles en consomment "physiquement" (sport, jardinage, escalade, danse, marche etc.) mais la joie ressentie en les pratiquant crée du prana. Le tout est de rester dans la modération.
Mode de vie
Nos choix de vie déterminent la qualité de notre vie. Ainsi le lieu, le type d'habitat, l'environnement, le voisinage, auront une énorme influence sur la qualité et la quantité du prana.
On dit que les océans et les forêts sont les lieux les plus chargés en prana (tant qu'ils ne sont pas pollués bien sûr: Un habitat écologique, feng shui, traditionnel sera beaucoup plus fort en prana qu'un bloc de béton... évident!)
Alimentation
Idéalement une nourriture fraîche, du marché ou du jardin, des boissons saines, sont la base d'une bonne santé et apportent beaucoup de prana. On peut d'ailleurs "voir" la santé d'un légume ou d'un fruit à son allure. S'il est flétri, gris, terne, il vaut mieux ne pas l'acheter. Un bon fruit ou légume doit "rayonner" son prana. Certains personnes peuvent percevoir ce niveau d'énergie, et il est mesurable par certains instruments (comme l'aura)
Sommeil
Se coucher tôt (maxi 22h) et se lever tôt (lever du soleil ou avant !) génère du prana, permet la vitalité.
Emotions, pensées
Les émotions d’amour et de compassion fabriquent du prāna.
De même qu’aider, partager, créer, avoir des pensées élevées.
A mon niveau, je ne peux que le constater, mais pas l'expliquer. Peut-être les recherches de Nassim Haramein l'expliquent-elles par la présence de l'énergie dans l'éther ? Et comme l'amour, la compassion, l'entraide etc. créent aussi de l'éther, il semble 'logique' qu'elles créent du prana...
Un mot sur le Sommeil & La Méditation
Le sommeil profond et la méditation sont les deux meilleures façons de générer le prāna.
Là encore, cela est probablement lié à la présence de prana dans l'Ether auquel nous nous 'connectons' pendant les méditations et le sommeil profond...
Un bémol cependant : dans notre mode de vie occidental, nous nous couchons souvent tard, la tête remplie de pensées compliquées et des soucis de la journée, les yeux clignotant des images des écrans, et finalement notre sommeil, loin d’être récupérateur d’énergie, en consomme : il est agité, coupé, ponctué d'insomnies, et au final, nous nous réveillons le matin, plus fatigués que la veille!
Or il y a des remèdes à cela: le plus simple est la MÉDITATION
- Une dizaine de minutes de pratique méditative le soir avant de se coucher permet de vider le mental des impressions de la journée, alors les perturbations dans le sommeil sont largement diminuées, le sommeil est vraiment profond et réparateur.
Pour apprendre, vous pouvez rejoindre le cours du lundi soir 19h - 19h30 (gratuit en ligne et en live) : contactez-moi
- La méditation relaxation « yoga nidra » pratiquée à l’endormissement est royale. Elle dissout les insomnies les plus coriaces, et permet à toutes nos tensions mentales (bien plus dérangeantes que les tensions physiques) de se relâcher, voire de disparaître. Et si toutefois on se réveille en milieu de nuit et qu’on a du mal à se rendormir, alors avoir son enregistrement de yoga nidra et le faire à nouveau sera le remède.
En conclusion
Pour une vie pleine d'énergie et de santé, les clés:
Se coucher tôt, manger sain, vivre dans un habitat sain,
BIEN DORMIR et pratiquer la MÉDITATION
Cela paraît évident... Pourtant... Force est de constater que notre mode de vie occidental est à l'envers de ces bases !
Mais rien ne nous empêche, nous, de vivre autrement. A bientôt pour la suite !
Avec l'aimable autorisation de
Asso YOG'ART est une association régie par la loi du 1er Juillet 1901 - Asso YOG'ART a pour objet la diffusion et l'enseignement du yoga à travers l'organisation de séances pratiques, de stages... Le yoga que nous proposons est un yoga traditionnel. Il est très simple d'approche, et convient à tous les niveaux, débutant et plus.
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