Monyoga.fr
blog

07 68 47 01 07

MonYoga.fr

Blog Yoga Bien-être Spiritualité

1 2

Bien-être

Nadi Shodhasana Pranayama

07/02/2025

Nadi Shodhasana Pranayama

Table des matières

 

 

Comprendre Nadi Shodhasana Pranayama

 

Définition et origine

 

Nadi Shodhasana Pranayama également "Pranayama des canaux énergétiques", explore la signification de l'équilibre et de l'harmonie à travers la maîtrise du souffle. Nadi Shodhasana Pranayama revêt une importance particulière en tant qu'exercice de purification et d'équilibrage des canaux subtils d'énergie, appelés nadis.

 

Le terme "Nadi" fait référence à ces canaux énergétiques à travers lesquels l'énergie vitale, le Prana, circule dans le corps. Shodhasana, quant à lui, souligne l'idée de purification et de nettoyage. Ainsi, Nadi Shodhasana Pranayama vise à purifier les nadis, à éliminer les blocages énergétiques et à rétablir l'harmonie dans le système énergétique du pratiquant.

 

En pratiquant régulièrement Nadi Shodhasana Pranayama on améliore la santé physique, mentale et émotionnelle. Cette technique de respiration profonde favorise la relaxation, la clarté mentale et l'équilibre émotionnel. Elle permet également de renforcer la connexion entre le corps et l'esprit, facilitant ainsi la méditation et la concentration.

 

Les principes fondamentaux

 

L'un des principes clés est l'équilibre des énergies, qui vise à harmoniser les forces opposées présentes en chacun de nous. En canalisant la respiration à travers les narines alternativement, ce pranayama permet de réguler et d'équilibrer les hémisphères gauche et droit du cerveau, favorisant ainsi une harmonie intérieure.

 

Un autre aspect crucial de cette pratique est la purification des nadis, les canaux énergétiques à travers lesquels l'énergie vitale circule dans le corps. En purifiant ces nadis, on favorise une circulation fluide de l'énergie vitale, ce qui contribue à l'équilibre physique, mental et émotionnel. La respiration consciente et contrôlée lors du Nadi Shodhasana Pranayama permet de débloquer et de purifier ces canaux, favorisant ainsi un flux énergétique optimal. En cultivant l'équilibre des énergies et en purifiant les nadis, on ouvre la voie à une transformation profonde de soi, favorisant la clarté mentale, la stabilité émotionnelle et la vitalité physique. 

 

Les bienfaits de la pratique régulière

 

Équilibre des hémisphères cérébraux

 

La pratique de Nadi Shodhasana Pranayama joue un rôle essentiel dans l'équilibre des hémisphères cérébraux. En harmonisant les fonctions des hémisphères gauche et droit du cerveau, ce pranayama favorise une meilleure coordination et communication entre les deux parties du cerveau. L'hémisphère gauche est associé à la logique, à la pensée analytique et au langage, tandis que l'hémisphère droit est lié à la créativité, à l'intuition et à la perception spatiale.

 

En pratiquant régulièrement Nadi Shodhasana Pranayama, vous stimulez l'activité des deux hémisphères cérébraux, ce qui peut conduire à une amélioration de la mémoire, de la concentration et de la capacité d'apprentissage. L'équilibre entre ces deux aspects du cerveau permet d'exploiter pleinement les capacités cognitives et émotionnelles de manière équilibrée. Sur le plan du système nerveux, l'harmonisation des hémisphères cérébraux grâce à ce pranayama contribue à réguler les réponses du système nerveux autonome. Cela se traduit par une réduction du stress, de l'anxiété et une augmentation de la clarté mentale. En équilibrant les activités des hémisphères gauche et droit, vous favorisez un fonctionnement optimal du système nerveux, ce qui peut avoir des effets positifs sur la santé globale et le bien-être.

 

Réduction du stress et de l'anxiété

 

Nadi Shodhasana Pranayama, en agissant sur l'équilibre des hémisphères gauche et droit du cerveau, joue un rôle crucial dans la réduction du stress et de l'anxiété. En pratiquant ce Pranayama, vous sollicitez alternativement les deux narines, activant ainsi le système nerveux parasympathique et système nerveux sympathique. La narine gauche, associée à l'hémisphère droit du cerveau, calme le corps et favorise la relaxation. Par contre, la narine droite, liée à l'hémisphère gauche, prépare l'organisme à réagir en cas de stress ou d'urgence.

 

Cette alternance respiratoire entre les deux narines permet de rééquilibrer ces deux systèmes nerveux, induisant un état de calme et de vigilance mentale. En stimulant le système parasympathique, Nadi Shodhasana Pranayama aide à ralentir le rythme cardiaque, à apaiser les pensées et à réduire l'anxiété. D'autre part, l'activation du système sympathique lors de l'inspiration par la narine droite permet de mobiliser l'énergie nécessaire pour faire face aux situations stressantes.

 

En pratiquant régulièrement ce Pranayama, vous renforcez progressivement votre capacité de concentration et développez une meilleure gestion du stress au quotidien. L'harmonisation des deux hémisphères cérébraux favorise une clarté mentale accrue et une réactivité adaptée aux défis de la vie. Ainsi, Nadi Shodhasana Pranayama devient un outil puissant pour cultiver un état d'esprit calme, alerte et résilient face aux pressions de la vie moderne.

 

Amélioration de la concentration

 

La pratique régulière du Nadi Shodhasana Pranayama a un impact significatif sur l'amélioration de la concentration et la clarté mentale. En effet, en équilibrant les hémisphères gauche et droit du cerveau, ce pranayama favorise une meilleure coordination des fonctions cérébrales, ce qui se traduit par une capacité accrue de concentration. L'harmonisation du système nerveux par l'alternance de la respiration entre les deux narines permet de réduire le stress et l'anxiété, créant ainsi un environnement mental propice à la concentration.

 

Pour maximiser les effets bénéfiques sur la concentration, il est essentiel de pratiquer Nadi Shodhasana Pranayama de manière régulière. La constance dans la pratique permet d'ancrer les bienfaits sur le long terme et d'améliorer progressivement la capacité de concentration. Il est recommandé de trouver un moment calme et propice à la pratique, de préférence le matin ou en soirée, pour bénéficier pleinement des effets apaisants de ce pranayama.

 

En parallèle de la pratique du Nadi Shodhasana Pranayama, il est judicieux de cultiver des habitudes de vie saine. Une alimentation équilibrée, ainsi qu'une bonne hygiène de sommeil contribuent à maintenir un état mental optimal pour la concentration. De plus, la pratique régulière de la méditation peut être complémentaire au pranayama pour renforcer les effets de calme mental et de focalisation.

 

Concentrez-vous sur la respiration et observez les sensations corporelles qui en découlent, il est possible de renforcer la connexion entre le corps et l'esprit, et favoriser ainsi une concentration profonde et durable. L'attention portée à chaque cycle respiratoire permet de cultiver la présence mentale et d'éloigner les pensées parasites, améliorant ainsi la clarté mentale et la concentration.

 

Pratique de Nadi Shodhasana Pranayama

 

Préparation et posture

 

Adoptez une position assise stable et confortable, de préférence en jambes croisées. Veillez à redresser votre dos de manière naturelle, sans forcer, afin de permettre une circulation fluide de l'énergie vitale. L'alignement de la colonne vertébrale est essentiel pour faciliter la libre circulation du souffle et favoriser la concentration.

 

La posture assise favorise la stabilité physique et mentale, permettant ainsi de se plonger pleinement dans la pratique du Pranayama. En maintenant une position équilibrée, vous créez les conditions idéales pour une respiration profonde et consciente. L'immobilité du corps aide à calmer l'esprit et à concentrer l'attention sur le souffle.

 

En pratiquant Nadi Shodhasana Pranayama, accordez une attention particulière à la détente des muscles du dos et des jambes. Assurez-vous de ne ressentir aucune tension inutile qui pourrait entraver le flux d'énergie pendant la séance. La relaxation physique favorise la détente mentale et permet d'approfondir l'expérience de la respiration consciente.

 

 

Technique de respiration alternée

 

La technique de respiration alternée, également connue sous le nom de Nadi Shodhana Pranayama, est une pratique essentielle dans le yoga pour équilibrer les hémisphères gauche et droit du cerveau. Cette technique consiste à alterner la respiration entre les narines droite et gauche, favorisant ainsi l'harmonisation du système nerveux. La respiration alternée agit sur les canaux énergétiques du corps, appelés nadis, en permettant une circulation fluide de l'énergie vitale. En pratiquant régulièrement cette technique, vous réduisez le stress, l'anxiété et favorisez une clarté mentale accrue. Cela améliore progressivement votre capacité de concentration et vous aide à atteindre un état de calme intérieur.

 

Une astuce pour optimiser la pratique de la respiration alternée est de se concentrer pleinement sur le flux d'air entrant et sortant de chaque narine. En observant attentivement ce processus, vous renforcez la connexion entre votre respiration, votre esprit et vos sens, favorisant ainsi une harmonie globale. Il est recommandé de commencer par des cycles de respiration lents et réguliers, en veillant à accompagner chaque inspiration et expiration avec le mouvement du ventre. Cette synchronisation renforce les effets bénéfiques de la pratique et vous permet d'explorer pleinement les bienfaits de la respiration alternée.

 

Jnana Mudra et son rôle

 

Jnana Mudra, également connu sous le nom de geste de la sagesse, est une mudra de la main utilisé pendant la pratique du Nadi Shodhasana Pranayama. Ce mudra est réalisé en plaçant la main gauche sur la jambe gauche et en pinçant doucement le pouce et l'index vers le haut. Son rôle est essentiel pour renforcer la concentration et le calme pendant la séance de Pranayama. Jnana Mudra symbolise la connexion avec la connaissance et la sagesse intérieure. En pinçant le pouce et l'index, on crée un circuit d'énergie qui favorise la concentration de l'esprit. Ce geste aide à canaliser les pensées et à éliminer les distractions mentales, permettant ainsi une pratique plus profonde et plus méditative.

 

En renforçant le calme intérieur, Jnana Mudra contribue à stabiliser l'esprit et à cultiver la présence mentale. Il aide à éliminer le bavardage mental et à se focaliser sur l'instant présent, favorisant ainsi une meilleure expérience de méditation et de Pranayama. Intégrer Jnana Mudra dans la pratique du Nadi Shodhasana Pranayama permet d'approfondir la connexion entre le corps, l'esprit et la respiration. En combinant ce mudra avec la technique de respiration alternée, on crée un environnement propice à l'harmonisation des énergies et à l'équilibre intérieur.

 

 

Intégration dans une routine quotidienne

 

Quand pratiquer ?

 

En début de journée, le Pranayama peut être intégré après une séance de yoga pour commencer la journée en équilibrant les énergies et en se préparant mentalement pour les activités à venir. Pratiquer le soir, avant la méditation, permet de se recentrer après une journée chargée et de favoriser un sommeil réparateur.

 

Intégrer Nadi Shodhasana Pranayama après une séance de yoga est idéal pour prolonger les bienfaits physiques et mentaux de l'exercice. La respiration alternée par les narines gauche et droite aide à équilibrer les hémisphères du cerveau et à harmoniser le système nerveux, renforçant ainsi les effets bénéfiques du yoga.

 

Avant la méditation, pratiquer Nadi Shodhasana Pranayama permet de calmer l'esprit et de se préparer à une méditation plus profonde. En se concentrant sur la respiration et en équilibrant les flux d'énergie dans le corps, cette technique de respiration favorise la clarté mentale et la concentration, des éléments essentiels pour une méditation efficace et apaisante.

 

Créer un environnement propice

 

Tout d'abord, choisissez un espace calme et tranquille, loin des distractions extérieures.  Veillez à ce que la température de la pièce soit agréable, ni trop chaude ni trop froide, pour que votre corps puisse se détendre pleinement. Une lumière douce et tamisée peut également contribuer à créer une ambiance propice à la pratique du pranayama. Évitez les sources de lumière trop vives qui pourraient perturber votre concentration.

 

Les systèmes nerveux et leurs interactions

 

Système parasympathique et Nadi Shodhasana

 

Le système parasympathique, également connu sous le nom de "repose et digère", joue un rôle essentiel dans la régulation des fonctions corporelles pendant les périodes de calme et de repos. Lorsque activé, il favorise la relaxation, la digestion et la récupération. En pratiquant le Nadi Shodhasana Pranayama, qui agit directement sur les canaux énergétiques associés au système parasympathique, vous stimulez cette partie du système nerveux pour induire un état de tranquillité et de détente profonde.

 

En influençant positivement le système parasympathique, le Nadi Shodhasana Pranayama aide à réduire le niveau de stress et d'anxiété. En favorisant l'activation de ce système, la respiration alternée par les narines gauche et droite équilibre les hémisphères du cerveau, favorisant ainsi une meilleure gestion des émotions et une clarté mentale accrue. Cette pratique régulière permet de renforcer les capacités de concentration et de focalisation de l'esprit. De plus, en favorisant l'activation du canal énergétique Ida associé à la narine gauche, le Nadi Shodhasana Pranayama stimule les processus de régénération et de relaxation profonde. Ce flux respiratoire spécifique calme le rythme cardiaque, apaise les tensions musculaires et favorise un état de bien-être général.

 

En pratiquant Nadi Shodhasana Pranayama de manière régulière, vous permettez au système parasympathique de fonctionner de manière optimale, favorisant ainsi une meilleure gestion du stress au quotidien et une amélioration de la qualité du sommeil. Cette pratique millénaire de la tradition du yoga offre un moyen efficace et naturel de rééquilibrer le système nerveux et de cultiver un état de calme intérieur durable.

 

Système sympathique et réponse au stress

 

Le système sympathique, également connu sous le nom de système nerveux sympathique, joue un rôle crucial dans la réponse au stress et aux situations d'urgence. Lorsque nous sommes confrontés à des stimuli stressants, le système sympathique est activé pour préparer notre corps à réagir rapidement et efficacement. Cela se traduit par une augmentation du rythme cardiaque, une dilatation des voies respiratoires pour faciliter la respiration, et une libération d'énergie pour permettre une réaction rapide.

En pratiquant le Nadi Shodhasana Pranayama, qui agit sur le système nerveux sympathique, nous pouvons apprendre à mieux gérer notre réponse au stress. Ce Pranayama favorise l'équilibre entre les hémisphères gauche et droit du cerveau, ce qui a un impact direct sur la régulation du système sympathique. En stimulant la narine droite associée au système nerveux sympathique, le Pranayama permet de calmer progressivement la réaction de stress et d'apaiser le corps et l'esprit.

Une pratique régulière de Nadi Shodhasana Pranayama peut donc contribuer à réduire les effets néfastes du stress chronique sur notre santé. En équilibrant l'activité du système sympathique, nous sommes en mesure de mieux contrôler nos réponses émotionnelles et physiologiques face aux situations stressantes de la vie quotidienne. Cette capacité à gérer le stress de manière plus efficace se traduit par une meilleure santé mentale et physique globale.

 

Ida et Pingala : Les canaux énergétiques

 

Les nadis Ida et Pingala sont des canaux énergétiques essentiels dans la pratique du yoga. Ida, associé à la narine gauche, représente l'hémisphère droit du cerveau et le système nerveux parasympathique. Ce canal énergétique est lié à la relaxation, à la calme et à l'intuition. En revanche, Pingala correspond à la narine droite, symbolisant l'hémisphère gauche du cerveau et le système nerveux sympathique. Pingala est associé à l'activité, à la stimulation et à la concentration.

 

Équilibrer ces deux nadis est crucial pour maintenir l'harmonie et la santé globale du corps et de l'esprit. Nadi Shodhasana Pranayama joue un rôle essentiel dans cet équilibre en permettant une respiration alternée à travers les narines gauche et droite. En pratiquant ce pranayama régulièrement, on favorise l'harmonisation des nadis Ida et Pingala, ce qui conduit à une meilleure circulation de l'énergie vitale (prana) dans tout le corps.

 

Lorsque les nadis Ida et Pingala sont équilibrés, on observe une amélioration de la clarté mentale, de la concentration et de la gestion du stress. Cela permet également de favoriser un état de calme intérieur et de stabilité émotionnelle. En prenant conscience de ces canaux énergétiques et en les équilibrant, on renforce notre connexion avec notre être intérieur et on cultive un état de bien-être profond et durable.

 


 

Pour conclure

 

Nadi Shodhasana Pranayama offre une multitude de bienfaits pour le corps et l'esprit, allant de l'équilibre des hémisphères cérébraux à la réduction du stress et de l'anxiété, en passant par l'amélioration de la concentration. En intégrant cette pratique dans votre routine quotidienne, vous pourrez expérimenter une harmonie profonde entre vos systèmes nerveux parasympathique et sympathique, tout en équilibrant les nadis Ida et Pingala. Nadi Shodhasana Pranayama est bien plus qu'une simple technique de respiration ; c'est un chemin vers la paix intérieure et la clarté mentale.

 

 

 

 

ASSO YOG'ART

Dinacharya: la routine quotidienne du yogi

13/01/2025

Dinacharya: la routine quotidienne du yogi

Table des matières

 

 

Le lever du yogi: un rituel matinal sacré

 

L'importance de se lever avant le lever du soleil

 

Se lever avant le lever du soleil est une pratique ancestrale qui trouve ses racines dans la sagesse des anciennes traditions yogiques. Ce moment précis de la journée, appelé Brahma Muhurta, est considéré comme particulièrement propice pour démarrer sa journée en alignant son être avec les énergies cosmiques. En se réveillant tôt, le yogi s'offre l'opportunité de profiter de la tranquillité et de la pureté de l'aube, favorisant ainsi une connexion profonde avec son moi intérieur et avec la nature environnante.

 

Le lever matinal permet également d'établir une routine régulière, essentielle pour maintenir l'harmonie entre le corps et l'esprit. En synchronisant son horloge biologique avec les cycles naturels, le yogi favorise un équilibre optimal de son système nerveux, de ses hormones et de ses fonctions métaboliques. Cette synchronisation contribue à renforcer l'immunité, à améliorer la qualité du sommeil et à augmenter la vitalité et la clarté mentale tout au long de la journée.

 

En se levant tôt, le yogi bénéficie également d'un temps précieux pour pratiquer ses exercices de yoga, de méditation et de respiration. Ces pratiques matinales permettent de cultiver la conscience de soi, d'apaiser l'esprit agité et de préparer le corps à affronter les défis quotidiens avec calme et détermination. De plus, le calme et la fraîcheur de l'aube offrent un environnement idéal pour se connecter à sa spiritualité et pour nourrir son être intérieur.

 

En somme, se lever avant le lever du soleil est bien plus qu'une simple habitude matinale ; c'est un rituel sacré qui ouvre la voie à une journée empreinte de sérénité, de vitalité et d'alignement avec les forces universelles. En embrassant cette pratique, le yogi s'engage sur la voie de la transformation intérieure et de l'épanouissement personnel, guidé par la sagesse millénaire du yoga et de l'Ayurvéda.

 


Hydratation et purification matinale

 

La consommation d'eau chaude le matin revêt une importance primordiale dans la routine quotidienne du yogi. En favorisant l'évacuation des intestins, elle permet de purifier le corps et d'éliminer les toxines accumulées pendant la nuit. L'eau chaude agit comme un stimulant naturel pour le système digestif, facilitant ainsi le processus d'élimination des déchets. Cette pratique ancestrale est reconnue pour ses bienfaits sur la santé intestinale et la régularité digestive.

 

Par ailleurs, l'hygiène buccale occupe une place essentielle dans la routine matinale d'un yogi. En se lavant les dents et en raclant la langue, on élimine les bactéries accumulées pendant la nuit, préservant ainsi la santé bucco-dentaire. Le Jala Neti, ou douche nasale, constitue une pratique de purification profonde des voies nasales. En utilisant de l'eau salée pour nettoyer les sinus, le Jala Neti aide à dégager les voies respiratoires, favorisant une respiration claire et fluide.

 

Ces gestes simples d'hydratation et de purification matinale contribuent à préparer le corps et l'esprit pour la journée à venir. En intégrant ces pratiques régulières dans sa routine, le yogi cultive un état de bien-être global et favorise l'harmonie entre le corps et l'esprit, fondements essentiels du yoga et de l'Ayurvéda.

 

L'auto-massage Abhyanga

 

L'Abhyanga est une pratique ancienne de l'Ayurvéda qui consiste en un auto-massage du corps avec de l'huile de sésame tiède. Ce rituel matinal apporte de nombreux bienfaits tant physiques que mentaux. En effet, l'application régulière de l'huile de sésame sur la peau permet d'améliorer la circulation sanguine en nourrissant les tissus et en favorisant l'élimination des toxines.

 

Sur le plan musculaire, l'Abhyanga contribue à la détente et à la relaxation des muscles. En massant doucement les différentes parties du corps, on soulage les tensions accumulées et on favorise un relâchement profond. Cela aide à réduire le stress et à prévenir les douleurs musculaires.

 

Outre ses bienfaits physiques, l'Abhyanga a également un impact positif sur le mental. En prenant le temps de s'auto-masser, on crée un moment de connexion avec son corps et son esprit. Cela permet de se recentrer, de se relaxer et d'apaiser le mental, favorisant ainsi un état de bien-être global.

 

Il est recommandé de pratiquer l'Abhyanga le matin avant la douche pour profiter pleinement de ses effets revitalisants. En massant chaque partie du corps avec des mouvements circulaires, on stimule la circulation énergétique et on équilibre les doshas, les constituants biologiques de l'Ayurvéda.

 

En intégrant l'Abhyanga à sa routine quotidienne, on cultive une habitude bienfaisante pour le corps et l'esprit. Cet auto-massage régulier contribue à maintenir l'harmonie interne, renforçant ainsi la vitalité et la santé globale.

 


Pratique du Hatha-yoga et Pranayama

 

La pratique du Hatha-yoga et du Pranayama occupe une place centrale dans la routine quotidienne du yogi, visant à éveiller le corps et l'esprit de manière harmonieuse. Le Hatha-yoga, composé de postures du matin soigneusement sélectionnées, permet de renforcer la souplesse, la force et l'équilibre physique. Chaque posture, ou asana, est conçue pour travailler sur des parties spécifiques du corps, favorisant ainsi la circulation de l'énergie vitale, le prana.

 

La Salutation au Soleil, ou Surya Namaskar, est une séquence dynamique de postures qui s'enchaînent de manière fluide. Cette pratique complète stimule tous les systèmes du corps, tonifie les muscles, et favorise la concentration et la clarté mentale. Effectuer la Salutation au Soleil au lever du jour est considéré comme un puissant rituel pour accueillir la lumière et la vitalité du soleil dans notre être.

 

Le Shavasana, ou posture du cadavre, est une phase de relaxation profonde qui intervient après les postures actives. Cette posture finale permet au corps de se reposer et de s'intégrer les bienfaits des asanas précédentes. Shavasana favorise la détente totale du corps et de l'esprit, aidant à libérer les tensions et à calmer le mental.

 

Quant au Nadi Shodhasana Pranayama, ou la respiration alternée, c'est une technique de respiration yogique qui vise à équilibrer les canaux d'énergie subtils du corps, les nadis. En pratiquant cette respiration, le yogi harmonise les deux hémisphères du cerveau, favorisant ainsi la clarté mentale, la relaxation et la régulation du système nerveux.

 


Méditation et petit déjeuner

 

La méditation matinale est un pilier essentiel de la routine quotidienne d'un yogi. En débutant la journée par la méditation, le yogi cultive la clarté mentale, la concentration et la paix intérieure. Cette pratique permet de se connecter avec soi-même, de calmer l'esprit et de se préparer pour une journée équilibrée. La méditation matinale favorise également la gestion du stress et des émotions, offrant ainsi un état d'esprit positif pour aborder les défis de la journée.

 

Quant au petit déjeuner, il joue un rôle crucial dans l'équilibre énergétique et nutritionnel du yogi. Opter pour des aliments sains et nourrissants dès le matin est primordial. Les choix alimentaires doivent être adaptés à la pratique du yoga et de l'Ayurvéda, privilégiant les aliments frais, complets et faciles à digérer. Un petit déjeuner équilibré peut comprendre des fruits frais, des céréales complètes, des graines, des noix et des produits laitiers végétaux.

 

Il est recommandé de prendre le temps de savourer son petit déjeuner, en étant pleinement présent et conscient de chaque bouchée. Mastiquer lentement favorise une meilleure digestion et une absorption optimale des nutriments. De plus, il est conseillé d'éviter les aliments transformés, riches en sucre raffiné et en graisses saturées, qui peuvent perturber l'équilibre du corps et de l'esprit du yogi.

 

Le déjeuner: un moment clé pour l'énergie

 

Adopter un régime végétarien équilibré

 

Un déjeuner végétarien copieux constitue un pilier essentiel de la routine quotidienne d'un yogi. En optant pour un repas à base de végétaux, le yogi favorise une digestion plus légère et efficace, ce qui lui permet de maintenir un niveau d'énergie stable tout au long de la journée. Les aliments végétaux, riches en fibres, en vitamines et en minéraux, apportent une source d'énergie durable sans les pics de fatigue souvent associés à une alimentation riche en produits d'origine animale.

 

En plus de ses bienfaits sur l'énergie, un déjeuner végétarien équilibré contribue à une meilleure santé globale. Les études montrent que les régimes à base de plantes sont associés à un risque réduit de maladies cardiovasculaires, de diabète et d'obésité. En privilégiant les légumes, les fruits, les céréales complètes et les légumineuses, le yogi renforce son système immunitaire et préserve sa santé à long terme.

 

Par ailleurs, un déjeuner végétarien copieux offre une palette de saveurs et de textures variées, ce qui stimule les papilles gustatives et apporte une satisfaction sensorielle importante. En explorant la diversité des aliments végétaux, le yogi découvre de nouvelles combinaisons culinaires créatives et équilibrées, enrichissant ainsi son expérience gustative et son appréciation de la nourriture.

 

En somme, adopter un régime végétarien équilibré pour le déjeuner représente bien plus qu'un simple choix alimentaire. C'est un véritable acte de respect envers son corps, sa santé et l'environnement. En intégrant cette pratique dans sa routine quotidienne, le yogi cultive une alimentation consciente, nourrissante et harmonieuse, en parfaite adéquation avec les principes du yoga et de l'Ayurvéda.

 


 

 

 

L'importance de la marche post-déjeuner

 

La marche post-déjeuner est une pratique bénéfique qui trouve ses racines dans les principes de l'Ayurvéda et du yoga. Après avoir savouré un repas équilibré, une brève promenade favorise la digestion en stimulant le métabolisme. En effet, l'activité physique légère après le déjeuner aide à éviter la somnolence postprandiale en activant la circulation sanguine et en oxygénant les cellules du corps. Cette action contribue à réduire les risques de ballonnements, de lourdeur gastrique et d'indigestion, permettant ainsi au corps de mieux assimiler les nutriments essentiels contenus dans le repas.

 

En plus d'améliorer la digestion, la marche post-déjeuner offre une occasion précieuse de se reconnecter avec la nature et de se détendre mentalement. Cette pause active permet de rompre avec les contraintes de la routine quotidienne, offrant un moment de calme propice à la réflexion et à la revitalisation. En marchant, on favorise également la régulation du taux de sucre dans le sang, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant de problèmes de glycémie.

 

Par ailleurs, la marche post-déjeuner s'avère être un excellent moyen de maintenir un poids santé. En brûlant quelques calories supplémentaires, elle contribue à équilibrer l'apport énergétique de la journée. Cette pratique régulière peut donc être un allié précieux dans la gestion du poids et la prévention des maladies liées à un mode de vie sédentaire.

 

Le dîner et le coucher: préparer le corps au repos

 

Un dîner léger pour une digestion optimale

 

Le dîner, dernier repas de la journée, revêt une importance particulière dans la routine d'un yogi. Pour favoriser une digestion optimale et maintenir l'équilibre du corps, il est recommandé d'opter pour un dîner modéré. En choisissant des aliments légers et faciles à digérer, on évite de surcharger le système digestif pendant la nuit, favorisant ainsi un sommeil de qualité et une sensation de légèreté au réveil.

 

Privilégier un régime végétarien pour le dîner est une pratique courante dans le yoga et l'Ayurvéda. Les légumes, les céréales complètes et les légumineuses sont des choix judicieux pour ce repas. En limitant les aliments riches en graisses et en sucres, on préserve l'énergie du corps pour la nuit et on facilite le processus de détoxification naturelle qui s'opère pendant le sommeil.

 

Après le dîner, une habitude bénéfique est de faire une courte marche. Cette promenade légère aide à stimuler la digestion en favorisant le mouvement des aliments dans l'estomac. De plus, la marche après le repas contribue à réguler le métabolisme et à prévenir les inconforts digestifs tels que les ballonnements et les reflux acides.

 

En respectant ces principes d'un dîner léger et équilibré suivi d'une marche digestive, les yogis cultivent une hygiène de vie harmonieuse et en accord avec les principes de l'Ayurvéda. Cette pratique régulière soutient la santé globale du corps et de l'esprit, favorisant un bien-être durable et une vitalité accrue.

 

Rituel de coucher pour un sommeil réparateur

 

Le rituel de coucher pour un sommeil réparateur est une étape cruciale dans la routine quotidienne d'un yogi. L'importance d'un intervalle de trois heures entre le dîner et le coucher est fondamentale pour favoriser une digestion adéquate et un sommeil de qualité. Cet intervalle permet au corps de se préparer au repos nocturne en évitant les troubles digestifs qui peuvent perturber le sommeil.

 

En plus de respecter cet intervalle, il est recommandé d'éviter toute activité stimulante avant le coucher, notamment l'utilisation d'écrans tels que la télévision, les smartphones ou les ordinateurs. La lumière bleue émise par ces appareils perturbe la production de mélatonine, l'hormone du sommeil, ce qui peut entraîner des difficultés d'endormissement et altérer la qualité du sommeil.

 

Pour favoriser un sommeil réparateur, il est conseillé de créer un environnement propice à la détente dans la chambre à coucher. Une température agréable, une obscurité totale et un silence relatif sont des éléments essentiels pour favoriser un sommeil profond et réparateur.

 

En complément de ces recommandations, la pratique de techniques de relaxation avant le coucher peut aider à calmer l'esprit et à détendre le corps. La méditation, la respiration profonde ou des étirements doux peuvent contribuer à préparer le corps et l'esprit au sommeil.

 

En suivant scrupuleusement ce rituel de coucher, un yogi peut optimiser la qualité de son sommeil, favorisant ainsi une meilleure récupération physique et mentale pour aborder le lendemain avec énergie et clarté d'esprit.

 


Pour conclure

 

Le déjeuner, un moment clé pour l'énergie, met en lumière l'importance d'un régime végétarien copieux et équilibré pour maintenir votre vitalité tout au long de la journée. Une courte marche après le déjeuner favorise la digestion et revitalise votre corps. Ensuite, le dîner et le coucher doivent être préparés soigneusement pour une nuit de sommeil réparateur. Optez pour un dîner léger et accordez-vous une marche digestive. Enfin, respectez un intervalle de trois heures entre le dîner et le coucher, en évitant les écrans pour favoriser un repos optimal. Adoptez ces rituels pour une vie saine et équilibrée.

 

Conseils ayurvédiques pour une grossesse en bonne santé

19/08/2024

Conseils ayurvédiques pour une grossesse en bonne santé

Selon l’Ayurveda, tout ce que la femme ressent et fait pendant la grossesse a un effet sur le fœtus et déterminera la vie de l’enfant.  Par conséquent, un bébé en bonne santé commence par une mère en bonne santé et équilibrée pendant la grossesse.

 

En général, la grossesse et la période post-partum sont des moments où Vata est déséquilibré en raison de la quantité considérable de changements physiques et psychologiques.  C’est aussi une période où Ojas (le produit final le plus subtil de la digestion responsable de l’immunité) doit être à son maximum, et où l’alimentation doit être focalisée à la fois sur la mère et le fœtus.  Agni, le feu digestif, est généralement faible et variable pendant la grossesse et un régime simple, digeste et sattvique (pur et bon pour la conscience et l’évolution spirituelle) est essentiel.

 

Tout ce que la mère absorbe, que ce soit un aliment, une pensée, une émotion ou une image, a un effet important sur le fœtus qui déterminera la personnalité et la constitution de l’enfant.  Il est donc de la plus haute importance que la mère s’imprègne d’un environnement positif. Cela inclut un soutien familial aimant, une musique harmonieuse, des aliments sains et doux, des arômes apaisants, des images agréables, etc. Au contraire, il convient d’éviter les contreparties négatives de ces éléments.

 

Régime ayurvédique pour la grossesse


Ce régime tient compte que Agni (feu digestif) est affaibli et Vata est augmenté, en particulier pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse.

 

  • Consommez des aliments doux et faciles à digérer (sattviques).
  • Évitez les aliments épicés
  • Maintenez des heures de repas régulières et constantes
  • Évitez les restes, les aliments périmés et les aliments congelés.
  • Essayez de manger des aliments entiers, biologiques, frais et cuits, autant que possible.
  • Évitez de trop manger
  • Évitez les aliments crus et froids
  • Privilégiez les aliments cuits, chauds et onctueux et comme les soupes, les ragoûts, les kitchari.
  • Mangez des aliments savoureux, nourrissants et délicieux.
  • Utilisez des épices digestives dans vos plats, comme curcuma, gingembre, poivre noir, cardamome, cannelle, fenouil, coriandre.
  • Évitez les aliments lourds et denses et privilégiez des plats plutôt semi-liquides.
  • Les meilleurs aliments qui nourrissent Ojas sont : le lait chaud, le ghee, le riz, le blé complet, les raisins secs, les dattes, les amandes, les raisins, les figues, les avocats, les mangues, la noix de coco.

 

Routine ayurvédique pour la grossesse


Abhyanga

 

 

L’auto-massage à l’huile quotidien apaisera et calmera à la fois la mère et son bébé. Utilisez de l’huile d’amande, de sésame ou de l’huile de haute qualité.

 

Insistez sur le bas de votre dos après sept mois pour réduire les douleurs dorsales. À mesure que votre ventre grossit, demandez à votre partenaire de vous aider. Massez également vos mamelons à partir du huitième mois pour les préparer à allaiter votre bébé.

 

Il est conseillé d’attendre au moins 20 minutes avant de prendre un bain ou une douche chaude.

Un massage doux des pieds avant de dormir est également conseillé pour équilibrer Vata.

 

Faite de l’exercice


Essayez de faire une promenade quotidienne de 30 minutes.

 

Pratiquez les Yoga asanas

 

Sukhasana

 

Malasana

 

Baddha Konasana


Ces trois asanas sont particulièrement recommandées pour la  femme enceinte. Ils renforcent et préparent la zone des hanches et de l’aine.

 

Malasana, pratiqué après la 37e semaine, favorise un accouchement facile et naturel.


Utilisez un traversin ou un coussin si nécessaire.

 

Pratiquez la méditation chaque jour

 

 

La Méditation Transcendantale, technique complètement naturelle et sans effort permet à l’esprit de s’apaiser complètement, d’aller au-delà des pensées, et de devenir la conscience elle-même, le Soi, l’Être. L’expérience de la paix intérieure, du silence, d’un grand bonheur et d’expansion de la conscience est certainement le plus beau cadeau qu’une mère puisse faire pour son bébé. Cette expérience de l’unité, l’état de Yoga, est la plus harmonisante et nourrissante qui soit au niveau spirituel, émotionnel, mental et physiologique.

 

Écoutez une musique douce et harmonisante


La musique la plus harmonisante qui nous accorde avec les cycles et rythmes de la nature est le Gandharva Veda. Sa forme la plus pure est le Dhrupad.

 

Le Raga Yaman est le plus indiqué pendant la grossesse. C’est le Raga des passages (d’un monde à un autre).

Vous n’êtes pas obligée de l’écouter. Un fond musical aura une profonde influence apaisante sur vous et votre bébé.

 


Zia Mohiuddin Dagar – Raga Yaman – Vina

 

 

Senior Dagar – Raga Yaman – Vocal

 

 


Hariprasad Chaurasia – Raga Yaman – Flute

 

Pour en savoir plus sur la musique Dhrupad : http://dhrupadmusic.com

 

Lisez ou écoutez


Des histoires élevantes spirituellement et émotionnellement et qui inspirent la pureté, la générosité, la bravoure, et toutes les qualités que vous aimeriez voir votre enfant développer.

 

Et encore…

 

  • Entourez-vous de personnes qui vous aiment et vous soutiennent.
  • Buvez du lait chaud (tiède) avec de la noix de muscade, de la cannelle, de la cardamome et du miel avant de vous coucher pour calmer votre esprit.
  • Reposez-vous suffisamment chaque nuit évitez de dormir le jour.
    Couchez-vous à peu près à la même heure chaque soir (avant 22 heures) et réveillez-vous à peu près à la même heure chaque matin (6-7 heures).
  • Eviter les médicaments, surtout pendant les trois premiers mois de la grossesse.
  • Prenez des bains chauds avec des huiles essentielles apaisantes comme la lavande, la camomille, le jasmin ou la rose.
  • Si une envie inhabituelle se manifeste, écoutez-la (mais en petite quantité si elle est malsaine comme l’alcool ou la cigarette).

 

Activités à éviter pendant la grossesse

 

  • Tout exercice physique pénible ou excessif
  • Travailler trop et se surmener
  • Les programmes de perte de poids
  • Des vêtements serrés autour de l’abdomen
  • La rétention des pulsions corporelles (flatulences, rots, urination, défécation, etc.)
  • Dormir le jour
  • Veiller tard
  • Trop ou pas assez de nourriture
  • Une alimentation malsaine (aliments transformés, conserves, additifs et sucres raffinés)
  • Les stimulants (alcool, café et tabac)
  • Trop de sexe
  • Trop de voyages
  • Des relations malsaines ou qui manquent d’appréciation et de soutien
  • Des images et environnement perturbants
  • Films violents
  • Des émotions négatives et refouler ses émotions
  • Dormir sur le dos ou sur le ventre
  • Rester debout pendant une longue durée
  • L’anxiété et le stress.


Plantes ayurvédiques pour la grossesse


Shatavari:  il apporte amour et Ojas à la mère et au bébé. C’est une plante ayurvédique rajeunissante qui favorise ou augmente la production de lait de la mère.

 

Safran:  améliore la texture et la couleur de la peau du bébé, renforce son cœur. Consommez-le avec du lait chaud pour de meilleurs résultats.

 

Réglisse

 

  • Ashwagandha
  • Bala
  • Gingembre
  • Cardamome


Description des neuf mois de grossesse par Charaka et Sushruta*


* Les deux principaux auteurs des textes classiques de l’Ayurveda

 

Signes et symptômes de la grossesse au cours du premier mois


Lourdeur dans l’abdomen avec apparition possible de stries cutanées Augmentation du volume des seins, couleur sombre des mamelons fatigue, évanouissement nausées, perte du goût, salivation, envie d’aliments acides. Sensations de brûlure dans l’estomac et dans le cœur.

 

PREMIER MOIS


Au cours du premier mois, pendant les sept premiers jours, l’embryon devient “kalaka”, une masse gélatineuse.

A ce stade, le sexe ne se manifeste pas encore. Parallèlement au régime alimentaire, la mère doit prendre du lait en fonction de son pouvoir digestif, elle ne doit recevoir aucun traitement sauf cas particuliers indiqués par le médecin.

 

DEUXIÈME MOIS


Au cours du 2ème mois, à partir du stade de kalaka (masse gélatineuse) suite à l’action des doshas (Kapha, Pitta et Vata) sur les Mahabutha (les 5 éléments : espace, air, feu, eau, terre), il y a une condensation de l’embryon lui-même. Une forme allongée indique un garçon, tandis qu’une forme de l’embryon plus ronde indique une fille. En plus du régime alimentaire, la mère doit prendre du lait et ne pas recevoir de traitement, sauf indication spécifique du médecin.

 

Au cours de ce mois, 5 parties du corps commencent à être visibles : la tête, les bras, les jambes et les parties inférieures.

 

Il existe un tuyau entre le nombril du fœtus et la mère, duquel le fœtus se nourrit comme le fait un champ de l’aqueduc. La mère doit prendre du lait avec du miel et du ghee et ne doit pas recevoir de traitement.

 

QUATRIÈME MOIS


Toutes les parties du fœtus sont clairement visibles. Le fœtus devient plus stable et la conscience s’établit en lui. Le cœur, qui est le siège de la conscience elle-même se développe. Devenant plus puissant, le cœur commence à manifester ses désirs par l’intermédiaire de la mère. Les désirs de la mère doivent donc être exaucés pour que l’enfant à naître devienne fort et en bonne santé.

Considérant que le cœur du fœtus est d’origine maternelle et qu’il est lié à celui de la mère, les souhaits de la mère bien qu’inappropriés doivent être satisfaits (mais en petites quantités) ainsi que l’administration de substances aptes et saines, sinon cela peut provoquer des anomalies du fœtus. La mère doit prendre du lait avec du beurre et ne doit recevoir aucun traitement.

 

CINQUIÈME MOIS


Du point de vue de la science moderne, le fœtus est maintenant capable de distinguer : le plaisir, la douleur et la réception de divers stimuli (musique, voix, etc.).

 

L’activité vitale du fœtus devient évidente. Cetana, la conscience, devient claire. Au cours du 5e mois, le fœtus sort de son existence subconsciente.

 

La mère doit augmenter la quantité de ghee dans son alimentation et ne recevoir aucun traitement. Au cours de ce mois, la masse fœtale augmente et le fœtus est presque complètement formé.

 

SIXIÈME MOIS


La peau, les veines, les tendons, les cheveux, les ongles deviennent manifestes. Au cours du 6ème mois, la force et le teint du fœtus augmentent par rapport à ceux du mois précédent ; la mère les apprécie.

Au cours du 6ème mois, Buddhi, la capacité cognitive, l’intellect discriminatoire se manifeste. La mère doit prendre du ghee et des plantes au goût doux et ne doit recevoir aucun traitement.

 

SEPTIÈME MOIS


Pendant le septième et le mois toutes les parties du fœtus sont maintenant bien développées et la mère se sent facilement fatiguée.

 

Les doshas sont poussés vers le haut par le fœtus et se localisent dans la région du cœur de la mère, provoquant : hoquet, sensation de brûlure. La mère doit prendre des substances sucrées, du beurre, la nourriture doit contenir peu de sel et peu de graisse, être facile à digérer. Une oléation délicate des cuisses, des seins et de l’abdomen est recommandée.

 

HUITIÈME MOIS


La mère et le fœtus échangent mutuellement Ojas à travers les vaisseaux porteurs de nutriments.

C’est pourquoi, pendant cette période, la femme enceinte est parfois exaltée et parfois déprimée, tout comme le fœtus.

 

NEUVIÈME MOIS


N’importe quel jour est bon pour l’accouchement après la fin de ce mois.

 

NAISSANCE D’UN ENFANT


Namakaranam - La cérémonie de naissance

 

Le 10ème jour, la mère, après des ablutions dans de l’eau aromatisée, habillée et parée, ayant remercié les Devas, place la tête de son enfant vers le nord ou l’est, tandis que le père a également remercié les Devas, tous deux lui donne des noms.

 

L’enfant reçoit deux noms : l’un basé sur la constellation au moment de la naissance, l’autre pour être utilisé au quotidien est choisi par la famille.

 

En conclusion


La chose la plus importante à retenir est que le bonheur de la mère pendant cette période est le nourrissement le plus vital qu’elle puisse donner à son futur bébé.

 

 https://t.me/ayurveda_maharishi

 

Bertrand Canac

 

 Avec l'aimable autorisation de

 Sagesse Védique

 

 

 

 Prana énergie de vie, où et comment la générer?

13/06/2024

 Prana énergie de vie, où et comment la générer?

 

Prana énergie de vie, où et comment la générer ?


Nous avons vu dans le feuillet 1 que le Prāna est la force qui sous-tend la Vie. Le prana a pour fonction principale de nous maintenir en vie. Cependant, si nous naissons avec un capital prāna, nous en consommons tout au long de notre vie. Il nous faut donc aussi en fabriquer ou en trouver quelque part…

 

Où ? Comment ? Comment créer, gérer, stocker, utiliser à bon escient le Prana pour notre santé ?

C’est ce que nous allons voir dans ce feuillet 3.

 

Note importante - 1er mai 2020


Si j'ai pu dire dans de précédents articles que le Prana était inconnu des médecins et des scientifiques en général, et bien les choses ont évolué : Mr Nassim Haramein, physicien de haut vol depuis sa plus tendre enfance, chercheur autodidacte et rigoureux,  esprit ouvert à tous les possibles, a bel et bien démontré l'existence du Prana (Qi en médecine chinoise), l'énergie du Cosmos, ainsi qu'une multitude de choses fascinantes qui se groupent dans une théorie : l'Univers Unifié. Théorie qu'il démontre et expérimente quotidiennement, théorie qui est aussi la Vie vécue des yogis, bouddhistes, soufis et autres êtres qui vivent leur spiritualité. 

 

Je reviendrai donc sur ce sujet car si les découvertes de Nassim Haramein ne sont pas réellement nouvelles (il paraît que certains scientifiques avaient avancé ces idées il y a 100 ans mais nous n'étions pas prêts !)  il se trouve que l'évolution de nos consciences aidant, nous commençons à devenir capables de les appréhender, de les recevoir et... de les intégrer... Ce qui ne manquera pas de bouleverser nos conceptions du monde dans lequel nous vivons, et donc aussi nos comportements etc. Nous en reparlerons donc d'ici peu... Pour le moment revenons à la gestion de cette énergie que les yogis appellent Prana.

 

Où trouver le Prana?

 

Le Prana est présent au sein de toute parcelle de la création. Pour générer du prāna et nous maintenir en vie, nous devons donc soit extraire du prāna depuis d’autres parcelles de la création, par exemple de fruits, légumes, eau, air, terre… soit en créer.

Nassim Haramein démontre également que le prana peut être reçu... de l'espace, "éther" le cinquième élément... Qui loin d'être vide, est en fait plein de conscience et d'énergie... Sujet éminemment passionnant...

 

Si de nombreuses activités, pensées, émotions consomment notre prana, de nombreuses activités, pensées, émotions peuvent aussi en fabriquer ! Elles ne seront évidemment pas de même nature !

 

Enfin, de même qu’un moteur tournera mieux avec un carburant de qualité, notre corps (à tous les niveaux) fonctionnera mieux avec un prāna de qualité. Nous privilégierons donc, pour notre santé et notre bien-être en général, un mode de vie qui créé au moins autant de prana qu'il en consomme, voire plus. Et ce prana devra être de belle qualité. Voyons.

 

Ce qui consomme du Prana


Activités, mode de vie, alimentation, émotions

 

Toute activité (ou karma) consomme du prāna. 

Par « activité »  nous entendons mouvement, parole, pensée et émotion.

On ne peut donc pas vivre sans consommer du prana. Mais comme évoqué plus haut, la "qualité" de nos activités influera sur la "qualité" du prana et/ou sur la quantité consommée.

 

Activités physiques

 

Le sport consomme du prana (mais par ailleurs génère des endorphines qui créent de la joie qui elle-même crée du prana), le tout est de modérer. Le yoga (postures) est une des rares activités physiques qui crée du prana.

 

Un mode de vie erratique comme se coucher tard, se lever tard, rester longtemps sur les écrans, la vie en ville en général consomme beaucoup de prana. Le peu de prana qui nous reste est de mauvaise qualité, risqué pour la santé.

 

Une alimentation malsaine évidemment affecte directement le prana, nourriture industrielle, alcool, excitants etc. Nous croyons nous alimenter, alors que nous puisons sur nos réserves. Et un jour, nous le payons par des maladies...

 

L’inquiétude, la détresse émotionnelle, l’anxiété, la dépression, et globalement toutes les émotions dites négatives, épuisent nos réserves de prāna, elles nous laissent vides, éreintés.

 

Ce qui génère du Prana


Activités, mode de vie, alimentation, émotions

 

Activités physiques:

 

Le yoga, le taichi, chi gong, danse consciente, action en conscience, sema (danse des derviches tourneurs)  et certainement d'autres formes d'exercice physique subtils, créent du prana.

 

D'autres activités physiques en créent indirectement : elles en consomment "physiquement" (sport, jardinage, escalade, danse, marche etc.) mais la joie ressentie en les pratiquant crée du prana. Le tout est de rester dans la modération.

 

Mode de vie

 

Nos choix de vie déterminent la qualité de notre vie. Ainsi le lieu, le type d'habitat, l'environnement, le voisinage, auront une énorme influence sur la qualité et la quantité du prana.

On dit que les océans et les forêts sont les lieux les plus chargés en prana (tant qu'ils ne sont pas pollués bien sûr: Un habitat écologique, feng shui, traditionnel sera beaucoup plus fort en prana qu'un bloc de béton... évident!)

 

Alimentation 

 

Idéalement une nourriture fraîche, du marché ou du jardin, des boissons saines, sont la base d'une bonne santé et apportent beaucoup de prana. On peut d'ailleurs "voir" la santé d'un légume ou d'un fruit à son allure. S'il est flétri, gris, terne, il vaut mieux ne pas l'acheter. Un bon fruit ou légume doit "rayonner" son prana. Certains personnes peuvent percevoir ce niveau d'énergie, et il est mesurable par certains instruments (comme l'aura)

 

Sommeil 

 

Se coucher tôt (maxi 22h) et se lever tôt (lever du soleil ou avant !) génère du prana, permet la vitalité. 

 

Emotions, pensées

 

Les émotions d’amour et de compassion fabriquent du prāna.

De même qu’aider, partager, créer, avoir des pensées élevées.

 

A mon niveau, je ne peux que le constater, mais pas l'expliquer. Peut-être les recherches de Nassim Haramein l'expliquent-elles par la présence de l'énergie dans l'éther ? Et comme l'amour, la compassion, l'entraide etc. créent aussi de l'éther, il semble 'logique' qu'elles créent du prana... 

 

Un mot sur le Sommeil & La Méditation

 

Le sommeil profond et la méditation sont les deux meilleures façons de générer le prāna. 

 

Là encore, cela est probablement lié à la présence de prana dans l'Ether auquel nous nous 'connectons' pendant les méditations et le sommeil profond...

 

Un bémol cependant : dans notre mode de vie occidental, nous nous couchons souvent tard, la tête remplie de pensées compliquées et des soucis de la journée, les yeux clignotant des images des écrans, et finalement notre sommeil, loin d’être récupérateur d’énergie, en consomme : il est agité, coupé, ponctué d'insomnies, et au final, nous nous réveillons le matin, plus fatigués que la veille!

 

Or il y a des remèdes à cela: le plus simple est la MÉDITATION

 

- Une dizaine de minutes de pratique méditative le soir avant de se coucher permet de vider le mental des impressions de la journée, alors les perturbations dans le sommeil sont largement diminuées, le sommeil est vraiment profond et réparateur.

Pour apprendre, vous pouvez rejoindre le cours du lundi soir 19h - 19h30 (gratuit en ligne et en live) : contactez-moi 

 

- La méditation relaxation « yoga nidra » pratiquée à l’endormissement est royale. Elle dissout les insomnies les plus coriaces, et permet à toutes nos tensions mentales (bien plus dérangeantes que les tensions physiques) de se relâcher, voire de disparaître. Et si toutefois on se réveille en milieu de nuit et qu’on a du mal à se rendormir, alors avoir son enregistrement de yoga nidra et le faire à nouveau sera le remède.

  

 

En conclusion


Pour une vie pleine d'énergie et de santé, les clés:

Se coucher tôt, manger sain, vivre dans un habitat sain, 

BIEN DORMIR et pratiquer la MÉDITATION 

 

Cela paraît évident... Pourtant... Force est de constater que notre mode de vie occidental est à l'envers de ces bases !

Mais rien ne nous empêche, nous, de vivre autrement. A bientôt pour la suite !

 

 

 

 

Avec l'aimable autorisation de

 Mirabelle Forsythia

cultivons ojas

12/03/2024

cultivons ojas

 

Pour cette nouvelle année, cultivons OJAS !

Ojas veut dire en sanscrit en Vigueur, Vitalité, Santé, Joie...
Bon mais comment le cultiver? 
 

Bing, kézako ce truc, encore un machin exotique incompréhensible…

Ben oui un peu, mais je vais vous expliquer, succinctement, car si Ojas est précieux comme le Ghee, vous savez ce beurre clarifié qui possède tant de vertus, on pourrait aussi en écrire des bouquins…

 

Alors en deux mots, Ojas est une notion extrêmement subtile, entre matière et énergie, substance et sensation, qui se produit dans notre corps, et qui apporte la Vitalité, la Vigueur, la Santé, la Joie!

 

C’est une notion, vous l’avez deviné, qui nous vient de l’Ayurvéda, donc qui fait partie de toute cette philosophie souvent difficile à appréhender pour nous Occidentaux, tant le mode de pensée est différent.

 

Et précisément, c’est pour cela que je nous souhaite Ojas : car nous avons besoin de penser différemment pour créer une société différente de celle qui est en train de se tordre dans le chaos.

Mais cela est un autre sujet, restons positifs et lumineux, car Ojas c’est la Lumière, c’est la Vigueur, la Vitalité, et Ojas est donc aussi l’Immunité!

 

Mais comment cultiver Ojas dans notre vie quotidienne?

 

Il y a plein de façons, en voici quelques-unes… vous pourrez trouver bien plus d'infos en cherchant sur le net, évidemment...

 

Ici juste un aperçu:

 

  • Une nourriture saine, produits frais, cuisinée avec amour, si possible en accord avec les règles de nutrition de l’ayurvéda (on en reparlera, ça n’est pas si difficile), en prenant le temps pour manger, en étant reconnaissant de la nourriture qui est dans notre assiette, et dans la casserole
  • Un rythme de vie sain, en accord avec les biorythmes du corps, couché tôt levé tôt, un sommeil profond, réparateur,
  • Des pratiques qui nous relient à nous-même : yoga, méditation, relaxation, taichi, chiqong etc.
  • Proximité nature, jardin, forêt, lieux forts en énergie, la nature nous relie à nous-même
  • Les arts, la musique, la danse, sont aussi des pratiques qui nous relient à nous-même
  • Toutes les émotions dites « positives », et actions qui en découlent : amour, compassion, confiance, bienveillance, partage, entraide, soin…

 

Vous le voyez, Ojas se cultive autant par des actions très concrètes dans la matière (nourriture, jardinage par exemple) que par des pensées / émotions élevées (entraide, compassion par exemple) ou par l’absence de pensée (méditation, sommeil)...

 

C’est parce que toutes ces pratiques nous relient à nous-mêmes. C’est ce dont nous avons le plus besoin. Entendons par « nous-même », l’âme, l’être profond, le cœur, le centre spirituel, utilisez le nom qui vous convient. D’ailleurs la « réserve » d’Ojas est située dans le centre du cœur, tiens tiens !

 

Au niveau individuel, plus notre niveau d’Ojas est haut, plus nous sommes forts à tous les niveaux, joie de vivre, vitalité, confiance, vigueur, et par-dessus tout : Immunité élevée !

 

C’est le manque de cette connexion qui fait de nous des êtres perdus, peureux, malades, fragiles, vulnérables, influençables etc. Et aussi un mode de vie pas approprié (le mode de vie typique moderne occidental est tout sauf sain)...

 

La connexion à l’être profond rallume la flamme intérieure, réveille les qualités de l’âme qui sont par essence, la confiance, l’amour, le partage, la bienveillance, le respect, l’équité etc. car étant connecté à l’âme, nous sommes connectés à tous les êtres, et à l’univers, la nature, les arbres, les animaux…

 

Cultiver Ojas, c’est cultiver notre jardin intérieur. Cultiver Ojas c’est créer notre écologie intérieure, qui débouche inévitablement sur une écologie extérieure spontanée et juste.

 

Vous le voyez, cultiver Ojas n’est pas une pratique égo centrée. Comme toutes les pratiques spirituelles, elle commence par soi, puis rejaillit sur le monde en des bienfaits illimités. Par cette connexion à l’âme. 

 

 

 

On peut voir entre parenthèses que tout ce que nous demandent présentement nos responsables étatiques, rapport à la situation que vous connaissez, va totalement à l’encontre de la production d’Ojas, donc détruit l’immunité. Sans commentaire. Fin de parenthèse.

 

 

Voilà.

 

En conclusion, dansons, chantons, méditons, yogons, partageons, aimons, aidons, mangeons sain, vivons sain, dormons la nuit, et nous aurons un big OJAS qui rejaillira sur toute la société et facilitera la transformation sociétale que nous vivons, cette métamorphose si profonde qui ébranle tout sans exception, jusqu’à ce que cette nouvelle Terre dont nous parlons depuis des années émerge enfin.

 

Le temps est venu, nous le savons, nous le sentons, et même si nous voudrions parfois revivre « comme avant » il faut bien se dire que c’est impossible. La société d’avant est en pleine dégringolade et il est urgent de penser autrement, d’agir autrement, pour que cette nouvelle Terre émerge enfin. Et de toute façon il n'y a pas de retour arrière ni dans le temps ni dans les planètes, et rappelez-vous, notre belle planète Terre vogue vers Alcyone, le grand soleil et son Aura de Conscience.

 

La transformation que nous vivons est inéluctable.

C'est un dur labeur, un pénible accouchement,

que l’on peut faciliter en cultivant Ojas !

 

Cultivons Ojas !

Et Récoltons la Joie, la Santé, la Vigueur, l'Immunité,

et une société juste. 😊

 

 

Avec l'aimable autorisation de

 Mirabelle Forsythia

 

nourriture et conscience

21/02/2024

nourriture et conscience

Mais pour commencer, pourquoi Vata, Pitta et Kapha sont-ils appelés Dosha (impuretés) alors qu’ils sont les expressions de l’intelligence dans le corps?

 

Que dit Charaka (premier exposant de l’Ayurveda)?


Juste avant de définir les Dosha, Charaka décrit la nature de Ātma (le Soi) en ces termes :

 

"Le Soi (Ātma) est inaltérable. Il est la source de la conscience, l’intelligence (sattva), des qualités de la nature (les guṇa: sattva, rajas, tamas), des éléments (bhūta) et des organes des sens (indriya). Il est conscience absolue, témoin de toutes les activités.

 

Charaka Samhita, Sutrasthana, 1.54-56"


Ensuite il définit deux types de Dosha (impuretés)

 

Vāta, Pitta et Kapha sont les Dosha corporels, Rajas et Tamas sont les Dosha mentaux. [57]

 

Et ensuite il nous dit comment soigner / équilibrer ces deux types de Dosha

 

"Les Dosha corporels sont pacifiés par des mesures correctives de la nature des Deva et par des mesures correctives rationnelles tandis que les Dosha de l’esprit peuvent être traités par la connaissance (jñāna), la connaissance précise (vijñāna), la constance ou calme ou patience (dhairya), la mémoire (smriti) et la conscience pure ou transcendantale (samādhi). [58]

 

 

 

Interprétation


Puisque le Soi (Ātma) est inaltérable, il est absolu par nature, transcendantal, non physique. Et donc on peut en déduire que tout ce qui n’est pas de la nature du Soi est altérable et donc impur, d’où le mot “Dosha“.

 

Parmi Sattva, Rajas, Tamas (les guṇa ou qualités essentielles de la nature – Prakriti), Sattva est la qualité d’éveil, de pureté, d’intelligence, de conscience, de vérité.

 

Le mot “Sattva” est même synonyme de conscience ou esprit. Il ne peut donc être une impureté.

 

Rajas et Tamas, bien qu’ils soient indispensables à toutes les transformations (Rajas) et à la manifestation physique (Tamas), au niveau de l’esprit, de notre esprit, ils sont des impuretés.

 

Comment équilibrer les Dosha


Charaka nous dit que les Dosha corporels sont pacifiés:

 

  • Par des mesures correctives de la nature des Deva… nous laisserons ça de coté pour un prochain article.
  • Par des mesures correctives rationnelles. C’est le thème principal abordé dans tous les livres et cours d’Ayurveda : jouer avec les qualités (lourd, léger, chaud, froid…) et les goûts (sucré, salé, acide…) pour équilibrer Vata, Pitta et Kapha.

 

Et les Dosha de l’esprit peuvent être traités par:

 

  • La connaissance (jñāna), la connaissance précise (vijñāna), la constance ou le calme ou la patience (dhairya), la mémoire (smriti) et la conscience pure ou transcendantale (samādhi).


De quoi veut-il parler?

 

Toutes ces expressions sont en réalité à la fois des attributs des états de conscience supérieurs ou  Svastha – être établi dans le Soi – la définition de la Santé ; et à la fois les moyens pour atteindre les états de conscience supérieurs.

 

  • Jñāna et vijñāna se réfèrent à la plus haute connaissance, la connaissance du Soi ou de Soi (Ātma).
  • Dhairya se réfère à la stabilité, au calme, à la sérénité.
  • Smriti est la mémoire de qui je suis, le Soi illimité, éternel, inaltérable.
  • Samādhi est l’expérience directe du Soi , la conscience pure, but de la méditation.


En résumé, Charaka nous dit: pour éliminer les Dosha mentaux, développez les états de conscience supérieurs. Et pour ça: méditez !

 

Pour l’expansion de la conscience, Svastha – la santé parfaite décrite par l’Ayurveda, la nourriture est aussi importante parce qu’elle influence l’esprit.

 

La pureté de l’alimentation purifie antahkarana, “l’instrument interne”, constitué de l’esprit qui pense (manas), l’Intellect (buddhi), et l’ego (ahaṃkār) . Quand antahkarana est pur, l’esprit et stable, ce qui facilite la méditation, et après avoir maîtrisé la méditation, les instincts néfastes sont instantanément éradiqués. Chhandogya Upanishad, 7.62.2


Quels sont les aliments qui favorisent Sattva (sattviques), à privilégier, et ceux qui sont rajasiques et tamasiques, à éviter ?


"– Les aliments qui augmentent la durée de vie (āyu), la pureté, la force, la santé, la joie, la satisfaction, et qui sont savoureux, onctueux, ont de la substance et sont agréables au cœur (et à l’estomac), sont chers aux personnes sattviques (sāttvika).

 

– Les aliments très piquants, acides, salés, chauds, ardents, secs et brûlants, et qui produisent de la douleur, du chagrin et de la maladie, sont désirés par celui qui est caractérisé par rajas (rājasika).

 

– Ce qui est gâté, rance, rassie, insipide, puant, cuit la veille, rejeté et impur, impropre au yagya, est la nourriture aimée par celui qui est caractérisé par tamas (tāmasika). Bhagavad Gita, chapitre 17, versets 8-10

 

 

Aliments sattviques

 


ALIMENTS SATTVIQUES: lait, beurre, ghee (beurre clarifié), fruits frais mûrs, amandes, dattes, blé, céréales, nombreux légumes frais.

Épices sattviques : curcuma, gingembre, cannelle, coriandre, fenouil, cardamome, safran.

 

LES ALIMENTS RAJASIQUES ont tendance à promouvoir l’agressivité, la passion, le feu. Ils déséquilibrent les émotions et altèrent la conscience.

 

Aliments rajasiques: viande, poisson, œufs, épices très piquantes (piment et poivre), oignons, ail, thé, café, tabac et autres stimulants.

 

LES ALIMENTS TAMASIQUES provoquent la léthargie, l’inactivité, la confusion mentale, l’ignorance et l’absence de contrôle de soi. Ils sont les plus nuisibles pour le corps, l’esprit et le Soi.

 

Aliments tamasiques: surgelés, cuits au micro-ondes, fritures, industriels, conserves, restes, alcool, drogues, produits chimiques, viande, poisson, oignons, champignons, aliments rassis, malodorants…

 

FAQ : L’oignon et l’ail sont rajasiques et tamasiques ?


Ils produisent une haleine et une odeur corporelle nauséabondes et ils provoquent agitation, anxiété et agressivité. Ils sont nocifs sur le plan physique, émotionnel, mental et spirituel.

 

L’ail et l’oignon devraient être évités par ceux qui pratiquent la méditation et recherchent le développement spirituel.

 

Si vous n’appréciez pas leur goût fort, il vous sera facile de vous en passer. Si vous êtes accros depuis des années, n’essayez pas de les supprimer de votre alimentation rapidement.

 

Apprenez à méditer. En pratiquant régulièrement la Méditation Transcendantale, la reine des techniques de méditation, votre physiologie et vos goûts se raffineront. Vous deviendrez de plus en plus sattvique, automatiquement. Bientôt vous apprécierez d’avantage la vitalité et le raffinement des goûts des fruits et des légumes frais, et viande, ail et oignon vous paraîtront manquer de raffinement, de vie, de délicatesse.

 

"Qui se ressemble s’assemble!

 

Les gens sattviques aiment la nourriture sattvique…

 

 

 

 

Bertrand Canac

 

Avec l'aimable autorisation de

 sagesse védique

 

La racine de l' Ayurvéda

13/02/2024

La racine de l' Ayurvéda

 

 

Le contexte historique et religieux

 

L'Ayurveda est un Upaveda, c'est-à-dire une branche, ou Véda subordonné, de l'Atharva-Veda, l'un des quatre principaux Veda, textes sacrés qui constituent les prémices de l'hindouisme (- 3900 av. JC a -1500 av. JC).  Les 3 autres Veda sont le Rig-Veda, Sama-veda et Vajur-Veda. Cependant ces textes très anciens peuvent être regardés plus comme des textes religieux que comme des traités médicaux à proprement parler. Les principes qui y sont énoncés sont principalement des prières, chants et hymnes destinés à amener la santé et a se protéger des intentions néfastes des déités maladies. Ce n'est qu'avec des ouvrages plus récents tels le Charaka Samhita et le Sushruta Samhita que l'on peut commencer à parler d'une littérature purement médicale en Inde. Ces textes rédigés sous forme de vers ou slokas font toujours référence et doivent être mémorisés par coeur par les étudiants en Ayurveda. Dans le sud, c'est souvent l'Astanga Hrdayam (de hrdaya, le coeur, de l'astanga, c'est-à-dire les huit membres de la médecine ayurvédique), une forme résumée des deux premières compilations, qui est pris comme ouvrage de référence.

 

Etymologie

 

Le terme Ayurveda a pour signification littérale " connaissance ou la science (véda) de la longévité (ayus)". Une ancienne définition étymologique de ce terme est présentée ainsi : "On l'appelle Ayurveda car il nous dit (vedayati) quelles substances, qualités et actions sont favorables pour prolonger la vie (ayusya), et lesquelles ne le sont pas." Charaka 1.30.23

L'Ayurveda est un système de pratique médicale générale, qui comprend à la fois des aspects préventifs et curatifs. II contient un grand nombre d'excellents conseils pratiques pour tout un chacun, sur tous les aspects possibles et imaginables de la vie : brossage des dents, diététique,  rythme de vie et occupations, morale, etc.
 
L'Ayurveda fournit également des enseignements médicaux plus spécialisés sur les aspects du diagnostique et des traitements, destines, eux, aux médecins professionnels. Ainsi, dans le Sushruta Samhita, on trouve des descriptions détaillées de diverses interventions chirurgicales, telles que des interventions de chirurgie plastique du lobe de l'oreille et du nez. (Sushruta Samhita 1.16)

Les concepts fondamentaux de l'Ayurveda    

 

II est assez difficile de choisir un seul groupe d'idées et d'en faire "les fondations" de l'Ayurveda. En effet l'Ayurveda regroupe un très vaste ensemble de connaissances médicales, avec différents niveaux de compréhension et d'interprétations historiques. Cependant, l'un des plus importants concepts dans la tradition ayurvédique est celui qui relie ensemble les humeurs (doshas), les tissus corporels (dhatus) et les déchets (malas). La théorie des trois humeurs, ou tridosha-vidya, enseigne que trois substances semi-fluides sont présentes dans le corps et régulent son état. Les humeurs sont le vent (vata), la bile (pitta) et le flegme (kapha).


"Quand il n'est pas malade, le vent aide le corps en lui amenant énergie, inspire, expire, mouvement, et les actions des besoins naturels. II aide les tissus a se déplacer correctement, et a maintenir les sens en éveil. La bile aide le corps avec la digestion, la chaleur et la vision. Elle aide aussi avec la faim, la soif, l'appétit, l'apparence, la mémoire, l'intelligence, le courage et la souplesse du corps. Le phlegme aide le corps avec la stabilité, l'onctuosité, la cohésion, la patience, etc." (Vagbhata 1.11)

 

Ces humeurs interagissent avec les sept constituants du corps ou sept dhatus: le plasma (rasa), le sang (rakta), la chair et les tissus musculaires (mamsa), les tissus adipeux (meda), les tissus osseux (asthi),  la moelle et les tissus nerveux (majja) et enfin les tissus reproducteurs (shukra). Elles interagissent également avec les déchets du corps.

 

L'Ayurveda utilise principalement des médecines d'origine végétale et animale, et il enseigne un large éventail de thérapies, parmi lesquelles: des régimes, des lavements, des massages, des saignées, des onctions, sudations ainsi que certains actes chirurgicaux. Une grande partie des textes classiques porte sur le respect de règles d'hygiène de vie et l'élimination des habitudes propices à générer des maladies. On trouve ainsi des descriptions détaillées de routines journalières idéales (en fonction de la saison, du lieu, etc…) sensées garantir une vie longue, saine, prospère et heureuse, vue comme but de l'existence humaine. En matière de nourriture, sommeil, exercice physique, sexualité, ou encore dans les prescriptions médicales, tous les traites insistent sur le principe de modération. Ceci est un principe fondamentalement bouddhiste, rejoignant les enseignements de "La Voie du Milieu".  Bouddhisme et Ayurveda se seraient en effet largement influencés au cours des siècles. Un autre aspect important de modération est présent dans l'enseignement ayurvédique : ne pas réprimer les besoins naturels du corps, sous faute de s'exposer à divers déséquilibres et maladies.


"Un homme sage ne réprime pas les besoins naturels lies a l'urine ou aux excréments, au sperme, au vent, a la nausée, aux éternuements, au besoin de se nettoyer la gorge, aux bâillements ni aux besoins de la faim et de la soif, des larmes ou du sommeil. (...) Quiconque désire son propre bien, ici et plus tard, devrait réprimer les tendances aux comportements impétueux et déshonorables, en pensée, en parole ou en acte. (...) Une personne intelligente ne devrait pas s'habituer à l'excès, même en ce qui concerne des choses acceptables telles que l'exercice physique, le rire, la parole, les voyages, les relations sexuelles ou les veillées tardives. (...) Une personne qui se laisse aller a l'excès dans ce type d'activités risque de périr, tel le lion s'attaquant a un éléphant." (Charaka 1.7)

 

Pour comprendre le système de diagnostiques et de thérapies que propose l'Ayurveda, il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance de la conception ayurvédique du corps et de ses fonctions.  La fameuse illustration de "l'homme ayurvédique" nous montre une vue de l'intérieur du corps humain, tel que l'Ayurveda l'envisage à la fin 19eme siècle. Le processus central en est la digestion, considérée comme une forme de cuisson. Ainsi, tous les termes en sanskrit pour décrire la digestion impliquent "cuire" ou "brûler", et la force digestive elle-même est appelée "le feu" (agni).

 

La nourriture ainsi "cuite" par ce feu digestif se transforme dans l'estomac en un jus, le premier des sept tissus corporels, appelé rasa. Puis, sous l'action de la bile (pitta), ce jus est transforme  en rakta, deuxième des tissus. Rakta est ensuite transforme en mamsa et ainsi de suite jusqu'à  obtenir l'essence suprême générée par le corps: shukra. Ojas, souvent traduit par "énergie vitale" est la quintessence des sept dhatus. Ojas est la source essentielle de la force du corps. De la qualité d'ojas dépendront toutes nos aptitudes physiques et notre bonne santé. Inversement, une  diminution d'ojas conduira a l'affaiblissement des défenses immunitaires, et, par suite, aux maladies.

 

"Dérivant des tissus corporels on trouve les sept tissus dérivés : le lait maternel, le sang menstruel, la graisse, la sueur, les dents, les cheveux et enfin ojas (...) Ojas est présent dans tout le corps et est considéré comme froid, huileux, et solide. II est de nature froide et donne au corps puissance et nourriture." Samgadhara 1.5

 

Un réseau de tubes parcourant le corps transporte ces substances d'un endroit à l'autre, de même que sont transportées les humeurs, les sensations, le vent et la pensée... On peut ainsi envisager comment, lorsqu'un élément de ce processus complexe fait obstacle au fonctionnement général, les déséquilibres et maladies apparaissent.

 

Selon l'Ayurveda, la principale cause des maladies est l'aggravation ou déséquilibre des doshas, c'est à dire l'excès d'un ou plusieurs doshas, combiné à une faiblesse du feu digestif. En effet un feu digestif affaibli (par des erreurs dans l'alimentation, le mode de vie, etc.), entraînera la création d'ama ou toxines (masse alimentaire non digérée), qui mélangé au dosa en excès, va obstruer les canaux puis se déposer dans un endroit affaibli et y provoquer la maladie.

 

Les thérapies ayurvédiques viseront donc essentiellement à rétablir l'équilibre, en pacifiant les doshas en excès ou en procédant à leur élimination pure et simple du système. Pour cela, l'Ayurveda a mis au point un processus thérapeutique rigoureux et exigeant, nécessitant une préparation et une participation active du patient.

 


Les thérapies ayurvédiques de purification

 

Les thérapies de purification, connues sous le nom de panchakarma, forment le cœur du processus de traitement par l'Ayurveda, Cependant l'art et la manière de mettre en oeuvre ces thérapies sont bien souvent ignorés ou négligés, particulièrement en occident ou l'Ayurveda est le plus souvent assimilé aux seuls aspects du massage et de simples soins de détente et de beauté.

 

Les étapes du panchakarma

 

Pour être conduit efficacement et sans danger pour le patient, le panchakarma (de pancha cinq et karma action) demande une longue préparation, parfois peu compatible avec le rythme de vie occidental et demandant un engagement total de la part du patient.

 

Shamana : l'examen par le médecin ayurvédique (observation, interrogation, palpation, prise du pouls, etc.) doit déterminer les déséquilibres présents dans l'organisme, et la présence éventuelle d'ama ou toxines, qui devront étre éliminées par les techniques de shamana. Cette désintoxication se fait par la prescription de plantes visant principalement à stimuler la digestion et brûler les toxines, par les jeûnes, les purges et lavements ainsi que par un regime anti-ama, par l'exercice physique et l'exposition au soleil et au vent. Si les doshas aggravées se trouvent encore mélangées aux tissus, aux déchets ou à ama, il sera en effet impossible de les éliminer complètement et le traitement sera inefficace. C'est pourquoi shamana est essentiel et vise principalement a réduire ama et à apaiser les doshas pour favoriser leur élimination à l'aide des techniques de purification qui suivront.

 

Snehasvedana : Une fois que ama a été éliminé avec succès, le patient doit encore être préparé par application d'huile et par  sudation, les deux termes clefs des thérapies ayurvédiques, de sneba (la graisse, l'amour) et sveda (la sueur). L'application d'huile peut être faite en administrant par voie orale des huiles et autres substances grasses. Ainsi le ghee, beurre clarifié très utilisé dans la cuisine indienne, est perçu comme le lubrificateur par excellence d'autant qu'il joue également le rôle de véhicule des substances médicinales qu'on lui ajoute. On peut également avoir recours a des clystères, des gouttes nasales, des applications d'huiles sur le crâne, dans les yeux, les oreilles... et, bien sûr, au massage à l'huile du corps entier (abhyanga). Le massage est ici vu comme un procédé permettant de faire pénétrer de grandes quantités d'huiles et donc de substances médicinales dans le corps. C'est la qualité de ces huiles et leur choix judicieux en fonction de la condition du patient, qui déterminera l'effet thérapeutique de l'abhyanga. La sudation peut être réalisée de nombreuses manières selon la condition du patient. Les bains de vapeurs sont courants, soit dans un caisson de sudation, soit au moyen de jets de vapeur permettant de concentrer la chaleur sur les zones à traiter (nadi sveda). Un autre procédé permettant de faire suer le corps tout en faisant pénétrer des substances médicinales par les pores ouverts par la chaleur est appelé pinda svedam. Pour cela, on prépare de petits sacs en tissus (kizhis) bourrés de plantes et épicés que l'on chauffe par immersion dans un liquide bouillant (huile, décoction, lait...) ou, par contact, sur une plaque chaude.

 

Les kizhis sont alors utilisés pour masser, frictionner ou tamponner tout le corps, ou en concentrant leur actions sur des zones particulières. On procède également a de véritables bains d'huile en faisant couler sur tout le corps des huiles médicinales chaudes. Ce procédé nomme pizhichil ou thailadhara requiert une mise en place très soigneuse et jusqu'a cinq masseurs et assistants expérimentés qui veilleront a ne jamais laisser l'huile s'accumuler sur la table et à la maintenir à température idéale. La quantité d'huile médicinale mise en jeu (environ 6 litres) est également un obstacle a la réalisation de ces techniques en occident, a moins de posséder sa propre fabrique, ce qui est extrêmement rare. Ces traitements préliminaires ont pour but d'ouvrir les canaux du corps et de "liquéfier" les humeurs ayant cause des blocages, pour leur permettre soit d'être éliminées via le système digestif, soit de retourner a leur place dans le corps.

 

Shodhana : Grâce a l'application d'huile et à la sudation, les doshas déséquilibrés ont été dirigés vers l'appareil gastro-intestinal. Il est alors capital de les éliminer par des méthodes appropriées, différentes selon chaque patient et déterminées grâce au diagnostique ayurvédique. Si cette étape n'est pas correctement réalisee, les doshas risquent d'être réabsorbées, causant souffrance et maladies. Si le corps a été bien prépareé la purification ou shodhana pourra être appliquée avec succès et sans risque d'affaiblir le patient. Les techniques de purification principales sont connues sous le nom panchakarma.

 

Vamana : Le vomissement thérapeutique est provoqué en administrant de puissantes tisanes de plantes émétiques. Vamana est principalement prescrit aux types kapha, c'est-à-dire sujets a l'accumulation de mucus dans les poumons et l'estomac. Il est contre-indiqué pour les personnes faibles en particulier les types vata.

 

Virechana : la purge thérapeutique est largement utilisée dans le processus de purification. Sa mise en place est relativement simple, bien que le choix et le dosage du purgatif à utiliser demande une bonne connaissance de la condition du patient afin de ne pas risquer de trop affaiblir l'organisme. Virechana  convient dans tous les cas où il s'avère nécessaire de nettoyer l'intestin grêle, en particulier pour éliminer un excès de pitta.

 

Basti : le lavement médical purifiant est effectue en administrant des décoctions de plantes dans l'anus au moyen d'une seringue. II sert à dissiper l'excès de vata de son siège, le gros intestin. Avec virechana, basti constitue l'autre traitement phare du panchakarma et peut convenir à de nombreux types, en prenant garde a ne pas trop assécher l'organisme et à faire suivre de lavements régénérant à base d'huile.

 

Nasya : selon l'Ayurveda, les narines sont les ouvertures les plus proches et faciles d'accès pour amener les médecines a la cavité crânienne. Le traitement nasal dit nasya est donc très répandu, non seulement dans le cadre d'un panchakarma, mais aussi en tant que traitement d'entretien régulier. L'administration de plantes se fait sous forme de poudres, huiles ou décoctions versées avec précaution dans les orifices nasaux, ou encore en faisant inhaler au patient la fumée émanant d'un cône rempli de plantes médicinales. En préparation à nasya, un massage de la tête, du cou et du visage a l'huile est recommandé, suivi d'une application de vapeur sur ces mêmes zones. Les pieds et mains doivent ensuite être frictionnés vigoureusement. Nasya est prescrit pour de nombreuses affections, principalement concernant la région au dessus du cou. Ainsi pour kapha, nasya permet de réduire un excès de mucus dans les sinus.

 

Raktamoksha : la saignée thérapeutique était autrefois couramment pratiquée soit par application de sangsues spécialement préparees, soit au moyen de fines incisions de la peau en des endroits précis. De nos jours la pratique de raktamoksha est plus rare, certains médecins considérant que l'utilisation de plantes ayant un effet purificateur du sang s'avère suffisamment éfficace dans la plupart des cas.

 

Conclusion

 

La description complète et detaillée des différentes techniques thérapeutiques dépassant le cadre de cet article, le lecteur intéressé voudra bien se référer aux ouvrages indiqués dans la bibliographie. En guise de conclusion, on rappellera que l'application des procédés décrits succinctement ici relève de l'expertise d'un médecin compétent. En effet les paramètres à prendre en compte sont nombreux (condition actuelle et histoire  médicale du patient mais aussi saison, climat, etc.) et certains patients trop faibles ne sont pas aptes à recevoir le panchakarma. II est également essentiel de savoir comment rectifier les éventuelles complications pouvant apparaître en cours de traitement.

 

Les personnes souhaitant effectuer ce type de cure sont de plus en plus nombreuses a se rendre aujourd'hui en Inde à cette seule fin. Un vaste choix  d'établissements s'est donc développé en réponse a cette demande... du simple hôpital ayurvédique traditionnel où vous devrez vous adapter au mode de vie indien, jusqu'au cinq étoiles en bord de mer ou vos habitudes occidentales seront moins remises en question !

 

 

 

 

 Lise Noel  - Association Agni

 agnipurusha@gmail.com

 

Avec l'aimable autorisation de la revue

 Infos-Yoga  Le journal à l'usage des aventuriers de l'âme

 

(article paru sur Infos-Yoga en mai 2008)

 

huiles essentielles antivirales

29/12/2023

huiles essentielles antivirales

 

 

Les huiles essentielles agissent efficacement sur tous les virus, alors que la médecine chimique est encore souvent désarmée.

 

Les virus sont très sensibles aux molécules aromatiques. Certaines pathologies virales graves sont très nettement améliorées par les huiles essentielles. De plus, les cellules saines deviennent très résistantes aux virus.

 

Attention!


Certaines huiles essentielles doivent être utilisées avec discernement et précaution. Notamment celles à phénols ne doivent pas être inhalées. Elles peuvent être toxiques pour le foie et très irritantes pour la peau ! Les huiles essentielles ci-dessous sont sûres si vous suivez les conseils d’utilisation.

 

Sélection d’huiles essentielles pour épidémies ORL virales, grippe…


Ravintsara

 

Voie cutanée : 3 gouttes à répartir dans le bas du dos, le long de la colonne vertébrale et sur le thorax, 4 à 5 fois par jour, jusqu’à amélioration.
Voie orale : 1 goutte dans une cuillère à café de miel ou d’huile d’olive ou sur un sucre, 4 fois par jour, jusqu’à amélioration.


SYNERGIE


Réservée aux + de 6 ans. À renouveler 6 fois par jour pendant 2 à 3 jours. Déposer 3 gouttes de ce mélange sur le thorax et sur le haut du dos :

60 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
40 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata
20 gouttes d’huile essentielle de Laurier Noble
40 gouttes d’huile essentielle d’Épinette Noire


Eucalyptus Radiata

 

Voie orale, 2 gouttes pures sous la langue, 4 fois par jour pendant 2 jours.
Inhalation, 1 grande inspiration directement au-dessus du flacon ouvert, 4 à 6 fois par jour.


Thym à Thymol

 

Voie cutanée, diluez 1 goutte de Thym à Thymol dans 20 gouttes d’huile végétale à appliquer sur la plante des pieds, 2 à 3 fois par jour pendant 4 à 5 jours.
Voie orale sur avis médical, diluez 1 goutte de Thym à Thymol dans une cuillère de miel, et ingérez 3 fois par jour pendant 5 jours maximum.


Tea Tree

 

Voie cutanée, 1 goutte dans 4 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.
Voie cutanée, 1 goutte diluée dans 9 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.


Eucalyptus globulus (spécialiste de la sphère ORL)

 

Voie cutanée, 1 goutte diluée dans 4 gouttes d’huile végétale sur le thorax, 3 à 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.


Thym à Thujanol

 

Voie orale, 2 gouttes mélangées à du miel, 3 fois par jour, pendant 3 à 5 jours.
Voie cutanée, diluez 1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax et le long de la colonne vertébrale 3 fois par jour pendant 3 à 5 jours.


Niaouli

 

Voie orale, 2 gouttes sur un comprimé neutre, 3 fois par jour pendant 5 jours.
Voie cutanée, diluer 1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale, à masser sur les poignets, le plexus solaire et la plante des pieds.


Pour assainir l’air


Citron ou pamplemousse

 

En diffusion, environ 30 minutes.
SYNERGIE

40 gouttes d’huile essentielle de Pamplemousse
20 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
20 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Globulus
20 gouttes d’huile essentielle de Citron


Pour booster l’Immunité


Ravintsara

 

Voie cutanée : 3 gouttes sur les poignets et respirer profondément, en prévention, une fois par jour, pendant les périodes à risques. Faire une pause d’une semaine après trois semaines d’utilisation.


SYNERGIE

 

À renouveler 3 fois par jour entre 1 et 3 semaines. Appliquer en massage 3 gouttes du mélange sur le thorax et 3 gouttes sur le dos :

100 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
30 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree
10 gouttes d’huile essentielle de Thym à Thymol
30 gouttes d’huile essentielle de Citron


Appliquer en massage 3 gouttes du mélange sur le thorax et 3 gouttes sur le dos. Renouveler l’application 3 fois par jour entre 1 et 3 semaines.

 

Informations tirées de l’excellent site : compagnie-des-sens.fr

Pour des huiles essentielles de très haute qualité sélectionnées par l’Ayurveda Maharishi : vedaroma.eu

 

 

Bertrand Canac

Professeur de méditation transcendantale

 

Avec l'aimable autorisation de

 sagessevedique

 

Asso YOG'ART est une association régie par la loi du 1er Juillet 1901 - Asso YOG'ART a pour objet la diffusion et l'enseignement du yoga à travers l'organisation de séances pratiques, de stages... Le yoga que nous proposons est un yoga traditionnel. Il est très simple d'approche, et convient à tous les niveaux, débutant et plus.

Monyoga.fr © 2024